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commentaire Phèdre

Publié le 02/06/2013

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Jean Racine, Phédre Le théatre retrouve ces lettres de noblesse au XVII siecle, siécle classique et plus particulierement la tragédie. Rival de Corneille, de son temps comme dans les esprits du public d'aujourd'hui, Jean Racine reste le maître de la tragédie classique française. Ses pièces campent, dans un décor antique, des héros intemporels, victimes sublimes de leurs passions incontrôlables. Le héros racinien aime quelqu'un qui en aime un autre, dans une succession terrible à l'issue fatale. Jeune homme pauvre qui parvint à la faveur du roi Louis XIV, Racine connut une promotion sociale considérable. Sa religion, empreinte de la morale austère du jansénisme de Port-Royal, fut l'autre grande affaire de sa vie. Le destin tragique de Phèdre a inspiré un grand nombre d'écrivains depuis l'Antiquité (Euripide, Platon, Sénèque...). Jean Racine est un de ces auteurs, il a écrit Phèdre en 1677. Cette oeuvre théâtrale tragique rend compte des caractéristiques du Classicisme. Phedre est une tragédie en cinq actes et en vers, 1654 alexandrins, créée et représentée pour la première fois sous le titre Phèdre et hippolyte. C'est aussi sous ce titre qu'elle fut publiée pour la première fois la même année. Racine n'adopta le titre de phèdre qu'à partir de l'édition de 1687 de ses oeuvres. Dans cette pièce l'héroine éponyme Phèdre est follement éprise d'Hipolyte le fils de son mari le roi Thésée qu'il a eu avec un...

« ­ Thésée témoigne durant sa tirade d’une grande inquiétude « cruel soupçon » qu’il développe vers 94-96.

En effet celui-ci témoigne d’une grande souffrance de plus en plus vive, causée par son inquiétude.

Au vers 1597 « votre victime » ou encore 1599 « que nos yeux soit toujours abusée », nous remarquons donc l’idée de la tromperie, et de l’inquiétude qui ressort face à la conscience.

Nous retrouvons aussi l’idée de la mort « Fels et sans vie » ou encore « mortelle souvenir », vers 1601 « trépas ».

Les mots utilisés pour énoncer la mort, et le décés du fils, sont prononcés de telle sorte à être entendue par le publique, placé donc en début et en fin de vers. ­ Pour énoncer tout son malheur Thésée utilise aussi le champ lexical de la douleurs tel que « douleur, malheur ».

Pour échapper à de tels remords Thésée propose deux échapatoires au vers 1605-1607, à savoir la fuite, ou le suicide, chose qu’il à déjà entrepris.

Le fait qu’il soit roi ainsi que Demi-Dieu le rend encore plus honteux.

B) Personnage joué du dest in ­ Face à un tel destin injuste, nous pouvons retrouver le champs lexical de la justice tel que « injsute », « criminelle », « accusé », « légitime », ou encore l’oxymore « innocence coupable » renforçant le paradoxe.

Il se retrouve en situation de coupable envers son fils, contraint par le destin, alors qu’il est manipulé par le coupable.

Il joue aussi le rôle de victime, car sa femme lui ayant mentis Thésée tue son fils en déclarant sa fureur de demi dieu.

Nous avons ainsi l’impression que le destin ce moque des hommes par une cruauté tragique « je m’en veux, pleuré leur faveur meurtriére ».

Nous y retrouvons encore une oxymore, en effet faveur utiliser pour le bien est ici utilisé pour montrer son affliction ou encore « funeste bonté ».

Nous pouvons y retrouver donc 2 oxymores tous deux en fin de vers donnant un effet de chiasme.

Nous retrouvons donc à la fin de ces vers Thésée, qui ne veut plus être roi. C) Thésée re t rouve son sta t u t de héros dans la 3eme rép l ique. »

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