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commentaire prose du transsibérien Blaise Cendrars

Publié le 07/11/2022

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« Le texte qui est présenté est un poème Du monde entier publié en 1919 composé de trois longs poèmes écrits entre 1912 et 1913.

Ce texte, la Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France est un récit du voyage que Blaise Cendrars a effectué en 1903 à travers la Russie accompagné d’une jeune Femme.

La citation « Il n’y a pas d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé » invite à nous demander par une simple incartade au quotidien comment celui-ci devient-il complet ? En effet « il meurt lentement celui qui ne voyage pas », le voyage est une belle métaphore de ce que représente la vie.

Il approfondit chacun de nos sens, la vue le goût sont souvent exploités, on regarde mieux, on s’assoie quelques minutes pour profiter de la vue.

On vit le voyage de deux façons : Par la pensée, une aventure personnelle invitant à se centrer sur le soi (I), le voyage invite aussi à avoir une vision objective, globale de ce qui nous entoure.

(II). I) Le voyage invite à une introspection a) Le voyage, une aventure personnelle Il est vrai que le voyage présente une forte ressemblance avec le cycle de notre vie.

On se sent en sécurité chez nous.

Notre quotidien devient une figure maternelle, on est protégé, on ne ressent pas le risque.

Blaise Cendrars présente Paris comme un lieu mais aussi comme une mère « de la Butte qui t’a nourri, du Sacré Cœur contre lequel tu t’es blottie.

» Au début de ce voyage initiatique, on vit un rêve, on est dans une phase de fantasme, de gourmandise.

Il y a en effet dans ce poème de nombreuses comparaisons et de métaphore avec l’appétit.

« Le kremlin était comme un immense gâteur tartare Croustillé d’or, avec les grandes amandes des cathédrales.

» Puis en voyageant, on murit, on s’émancipe.

On ne se souvient même plus de son enfance. Tout passe très vite, c’est pour cela que dans la Prose du transsibérien, Blaise est dans un train, et le vers libre crée se sentiment de vitesse, d’irrégularité.

L’utilisation du mot « déjà » insiste sur l’oubli rapide, et crée un éloignement temporel malgré une proximité dans le temps entre l’enfance et l’adolescence.

Le voyage du train peut donc se lire comme une métaphore du temps qui passe et qui éloigne le poète de l’enfance. D’ailleurs dans le « Monde de Narnia » les personnages vieillissent beaucoup plus vite lorsqu’ils sont dans le monde de Narnia que dans la vraie vie.

Ulysse quand il rentre enfin chez lui après plus de 10 ans de voyage, Pénélope sa fidèle épouse ne le reconnaît pas physiquement, c’est par une épreuve d’arc qu’elle sut que son mari était rentré. Grandir c’est aussi se mettre en insécurité, se dépasser, l’auteur se donne des conseils pour y arriver « Les inquiétudes.

Oublie les inquiétudes ».

On grandit aussi on se confortant dans de nouveaux sentiments. b) Découvrir de nouveaux sentiments Le poème La Prose du transsibérien, est empreint d’un panel d’émotions.

En effet lorsqu’on voyage nos émotions, nos ressentis, sont constamment exploités.

Dans La Prose du Transsibérien, le narrateur passe par différentes émotions.

Le poète exprime sa mélancolie et sa tristesse « ton chagrin ricane », puis l’ardeur adolescente « j’avais soif », « j’avais faim ».

Le poète se remet très souvent.... »

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