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commentaire rimbaud

Publié le 16/04/2015

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Commentaire de « Le Mal » d'Arthur Rimbaud : Arthur Rimbaud est un auteur du XIX° siècle au cours duquel le mouvement du symbolisme s'est développé. La guerre entre la France et la Prusse faisait alors des ravages. Plusieurs poètes comme Victor Hugo (« Depuis six mille ans la guerre ») ou Arthur Rimbaud (« Le mal » ou « Le Dormeur du Val ») prennent position contre la guerre par leurs poèmes. Lorsque Rimbaud écrit « Le mal » en 1870, il a seize ans et débute sa carrière d'auteur avec le recueil « Les Poésies », dont est extrait le poème étudié. « Le Mal » est un sonnet (un poème comportant quatorze vers) et chaque strophe est composée d'une longue phrase ponctuée à chaque fin de vers. Pour étudier ce poème, nous démontrerons comment Rimbaud exprime sa révolte face à la guerre. Pour ce faire, nous analyserons la violence du poème, puis les dénonciations de la guerre et de la religion, et pour finir l'indignation du poète. Rimbaud a voulu traduire la violence de la guerre dans son poème. « Le mal » est un poème à la fois très rythmé, tout en restant traditionnel. Arthur Rimbaud emploie les trois rimes qui existent : d'abord les rimes croisées dans les deux premières strophes, puis les rimes embrasées et, dans la dernière strophe, des rimes plates. Rimbaud utilise la forme classique du sonnet, deux quatrains suivis de deux tercets. L'anaphore de « tandis que » (V1 et 5) donne une impression de battements répétitifs. Cette anaphore souligne que la guerre ne s'arrête jamais et que même si une guerre s'arrête, il y en aura toujours ailleurs. Ce poème est au présent de l'indicatif, ce qu...
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«      L'auteur dénonce la guerre et la religion dans son po ème.       Rimbaud   prend   position   contre   le   guerre.

  Il   d ébute   son   po ème   par   une   m étaphore   de   la   guerre   «   les   crachats   rouges   »   (v1)   qui   fait   r éférent   aux   coups   de   feux   des   soldats.

  La   couleur   «   rouge   »   illustre   le   sang   vers é  par   les   soldats au combat et leurs blessures. L'emploi du champs lexical de la guerre («   mitraille   » (v1), «   bataillons   »(v4),   «   folie   épouvantable   »   (v5))  illustre   la  guerre  de   mani ère   cruelle.

  L'auteur  d éshumanise   les   soldats.

  Il   les   d ésigne   comme   une   «   masse   »,   «   bataillons   »   (v4).  L'auteur  les   compare   à  un  troupeau  qui   est  condamn é à  mourir,   à être   r éduit   en   «   un   tas   fumant   »,   cette   citation   d ésigne   les   cadavres   des   morts   au   combat   une   fois   l'affrontement   termin é. Rimbaud cr ée volontairement un contraste en utilisant une personnification sur les armes, il leur donne   une action humaine, ils «   sifflent   »   ; d'apr ès l'auteur ce sont les armes qui prennent le dessus sur les hommes, elles   sont plus puissantes, ce sont les armes qui tuent les hommes.        L'auteur accompagne sa d énonciation de la guerre par une critique de la religion. Rimbaud cr ée un parall élisme   entre  la   raillerie  du   roi   (v3)   et   le   rire   des   dieux   (v9),   il  d énonce   la  position  de   la   religion  dans   la  guerre  qui   est   indiff érente   et   continue   de   vivre   dans   la   joie.

  La   religion   continue   de   s'enrichir,   l'auteur   d énonce   l'avarice   et   la   voracit é de Dieu en employant le champ lexical du luxe et de l'argent   ; «   nappes damass ées   » (v9), «   grands calices   d'or   » (v10) et «   gros sous   », l'auteur pr étend que ce champs lexical repr ésente le seul int érêt de Dieu, contrairement   aux  humains.

  L'allit ération   en «   s   »   :  «   damass ées   »   (v9),  «   calices   »  (v10)   repr ésente   la  douceur  dans   laquelle  vit   Dieu qui est contrast ée avec la souffrance des hommes partis  à la guerre dans les deux quatrains. L'auteur exprime   la passivit é et l'insouciance «   bercement   », «   s'endort   » par le champs lexical du sommeil qui est oppos é au d ésarroi   et  à la tristesse des m ères qui vivent dans «   l'angoisse   » (v14) et «   pleurent   » (v13) pour leurs maris ou fils partis  à la   guerre. Le po ète prend ses distances par rapport  à la religion en employant le pronom «   un   » pour d ésigner Dieu.     Suite  à cette r éflexion, je affirmerais qu' Arthur Rimbaud d énonce deux sujets dans son po ème   : il d énonce, dans   un premier temps, la guerre et ses atrocit és et, pour lui, ce sont les armes qui tuent les hommes lors des guerres. Les   bataillons   de   soldats   sont   des   «   masses   »   destin és  à  mourir   et   à  finir   en   «   tas   fumants   ».

  Il   d énonce   également   l'indiff érence et la richesse de la religion durant la guerre, «   Dieu   » continue de s'enrichir et de vivre dans la joie   pendant que les hommes et femmes souffrent et meurent sur terre.      Rimbaud ne cesse de s'indigner dans «   Le Mal   ».        L'auteur   nous   montre   ses   sentiments   dans   son   po ème.

  Les   adjectifs   «   é pouvantable   »   (v5)   et   «   pauvres   »   (v7)   traduisent l'affection d'Arthur Rimbaud pour les soldats morts   ; il est touch é par le destin tragique de ces soldats   condamn és  à  mourir au  combat.  C'est un  discours  path étique  dans  la derni ère  strophe   : il  plaint  les m ères  en les   d écrivant «   ramass ées   » (v12), une posture indigne qui traduit leur souffrance et leur pauvret é   : «   vieux bonnet   »   (v14). Le po ète nous montre la peine de ces m ères qui «   pleurent   » (v14) et qui font le deuil repr ésent é par le «   noir   »   (v14). L'auteur exprime de la compassion pour ces m ères. Rimbaud s'indigne par ces citations   : «   pauvres morts   »  . »

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