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Commentaire sur Phedre act 1 scene 3

Publié le 16/01/2013

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LA DRAMATURGIE I.LES MÉCANISMES FONDAMENTAUX Selon lui, la structure de base de tout drame est  Personnage – objectifs – obstacles Intro Le mouvement classique qui émerge  A la frontière du 17eme et du 18eme siècle, on voit apparaitre le classicisme, c’est un mouvement qui incarne un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal. Jean-Racine,  est sans doute l’un des plus grands auteurs de tragédie de la période classique en France. En 1677 Racine publie Phèdre, c’est une tragédie en cinq actes. L’extrait que nous allons vous présentez est la tirade de Phèdre on l’a retrouve a  la fin de la scène 3 de l’acte 1.  Dans cette scène, Phèdre fait sa première apparition dans la pièce et  elle y explique son désespoir. Quelle est la fonction de ce texte du point de vue de la dramaturgique ? Dans un plan en trois parties  nous allons vous présentez dans un premier temps  Le désespoir d’une héroïne tragique puis le dévoilement de l’aveu et pour finir l’implacable cruauté de l’intrigue. Phèdre bascule dans le drame des sa première rencontre avec Hippolyte, il est le fils d’un précédent mariage de son époux,  il est celui pour qui elle a le coup de foudre.  Elle porte peu d’intérêt a son époux et fait quelques rares allusion a lui « fils d’Egée «, « mon époux « elle s’attarde encore moi sur ses enfants  A partir de l’alternance des séquences, on peut faire plusieurs observations.  On constate d’abord la brièveté des évocations de la vie conjugale. Phèdre s’y attarde peu, ne fait que de rares allusion a son époux « fils d’Egée « v 269 ; « mon époux « v.302, encore moins a ses enfants mentionnés une seule fois au vers 300 ; dans ce même vers, elle qualifie son « hymen «  de « fatal «. On devine que cette existence d’épouse et de mère est dans joie, vécue avec résignation. Par contraste, les deux moments ou Phèdre est mise en présence d’Hippolyte sont des instants déterminants. C’est à partir de ces deux rencontres que se construit son destin.                 On peut noter encore l’importance accordée aux tentatives pour surmonter cet amour. L’énergie dépensée en efforts inutiles, les souffrances endurées, tout cela se déchiffre dans le nombre de vers consacrés a les raconter : vingt-huit (v279-296 et 307-316). L’existence de Phèdre a trouve son v&...

«  On constate d'abord la brièveté des évocations de la vie conjugale.

Phèdre s'y attarde peu, ne fait que de rares allusion a son époux « fils d'Egée » v 269 ; « mon époux » v.302, encore moins a ses enfants mentionnés une seule fois au vers 300 ; dans ce même vers, elle qualifie son « hymen »  de « fatal ».

On devine que cette existence d'épouse et de mère est dans joie, vécue avec résignation.

Par contraste, les deux moments ou Phèdre est mise en présence d'Hippolyte sont des instants déterminants.

C'est à partir de ces deux rencontres que se construit son destin.                 On peut noter encore l'importance accordée aux tentatives pour surmonter cet amour.

L'énergie dépensée en efforts inutiles, les souffrances endurées, tout cela se déchiffre dans le nombre de vers consacrés a les raconter : vingt-huit (v279-296 et 307-316).

L'existence de Phèdre a trouve son véritable sens a partir du moment ou elle a éprouvé l'amour mais cette existence est devenue un combat perdu d'avance.                  On peut enfin remarquer que les événements se répètent : a Athènes puis a Trézène se produit le même enchainement : au calme succèdent la rencontre avec Hippolyte, puis le combat, et enfon la souffrance dévastatrice.

Par ce processus, le pathétique devient poignant.

On voit Phèdre est engagée dans une spirale de la passion et de la souffrance qui ne lui laisse aucun espoir   1.Conflit et émotions Tout drame recèle un conflit soit par rapport aux protagonistes soit par rapport aux spectateurs.

Dans tous les cas, il faut que le spectateur (ou le lecteur 1) soit informé et comprenne la source du conflit.

Tout conflit génère de l'émotion, laquelle est plus ou moins taboue dans la vie mais autorisée dans la dramaturgie.

De ce point de vue, d'ailleurs, la littérature est plus puissante car elle permet, en reposant sur l'imaginaire du lecteur, de faire passer aussi une douleur physique. Le conflit est aussi un facteur d'identification parce que l'émotion engendre la compassion (en ce sens, le rire est aussi, bien entendu, une émotion), même vis-à-vis d'un personnage antipathique.

Cette identification peut être conceptuelle ou émotionnelle (d'où la possibilité de s'identifier à un salaud, ce que ne permet pas une identification conceptuelle).

S'identifier à un « mauvais » s'explique aussi par la fascination qu'exerce le mal sur chacun.

C'est donc un phénomène de catharsis, le. »

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