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Publié le 12/10/2014

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Vokshi Léondrit Français 1_S1 Questions sur corpus Victor Hugo dans « Les Misérables », Stendhal dans « La chartreuse de Parme », Alfred de Vigny dans « Cinq-Mars » et Clément-Auguste Andrieux avec son tableau « La Bataille de Waterloo » ont tous quatre marqué le XIXème siècle, lui même marqué par l'arrivé de Napoléon Bonaparte mettant fin à la période révolutionnaire, mais aussi et notamment l'arrivé du mouvement artistique et littéraire, le Réalisme. Mouvement important pour la littérature française qui révolutionne la belle-lettre française et qui met en scène la réalité des faits. Les artistes décident de mettre en scène la vie quotidienne du Pays. De plus ils osent, en plus d'accorder le rôle principal à la classe des ouvriers, critiquer l'Etat en personne. Le mélange entre Histoire et roman littéraire, c'est ce à quoi se sont prêtés ces quatre auteurs. Est-ce possible de mêler faits réels et faits fictifs ? Les trois oeuvres adoptent chacune un point de vue différent. « La Chartreuse de Parme » adopte un point de vue interne. Certains outils nous permettent de le démontrer tels que les verbes de perception l.2 « vit », l.6 « entendit », l. 8 « il les regarda » ainsi que l.18 « il lui semblait ». Tout au long d...

« ce point a un gros point noir par le fait qu'il nous empêche d'avoir un ensemble sur l'action.

En effet, il ne nous permet pas de comprendre le sentiment des autres, il y a donc une subjectivité.

Le point de vue externe illustré par le tableau d'Andrieux nous permet de comprendre l'action et par conséquent de pouvoir analyser la scène.

En revanche il présente des effets plus que péjoratifs puisque nous ne comprenons en rien l'action, en rien le ressenti des personnages.

Nous ne pouvons en clair n'analyser que ce que nous pensons, ce qui donne une certaine liberté.

Le point de vue omniscient interprété par V.

Hugo nous présente un ressenti global de la scène.

En plus d'avoir une vue d'ensemble, comme le fait le point de vue externe, il nous donne le point de vue des différents personnages présentés.

Prenons cette fois-ci pour exemple la trilogie du « Seigneurs des Anneaux », J.R.R Tolkien, l'auteur, nous introduit une palette de personnages plus importants les uns que les autres.

Évidemment si nous n'avions le ressenti que de l'héros, les écrits n'auraient pas eu un tel succès.

Nous avons besoin de ressentir le point de vue de chaque personnages.

Alfred de Vigny nous propose une vision enrichissante et complètement différente "de nos Chroniques", il entend par là que son roman n'est pas un roman basique mais qu'il essaye de mettre en avant son époque et les personnages de son époque.

Il favorise le roman aux listes de faits historiques présente dans les livre d'Histoire. Pour l'auteur, il est impossible de laisser libre court à l'imagination avec un fait raconté froidement, sans moralité, sans réel « histoire ».

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L'émotion n'est pas la même quand on raconte un fait sans y ajouter l'émotion ou les sentiments que lorsque un grand auteur nous le conte avec volonté, en s'appuyant évidemment sur son talent d'écrivain.

En clair, Vigny nous affirme que le roman nous donne une version plus épique et plus passionnante que l'histoire même ce qui est une absurdité en soi.

Les deux extraits précédemment montré illustrent parfaitement les propos de Vigny par le fait qu'ils impliquent une histoire réel dans leurs récit et se dote en plus de cela, d'une histoire et des personnages fictifs. Il est ainsi possible de noter que le roman peut prendre des libertés par rapport à l'Histoire que les Chroniques ou les livres d'Histoire ne peuvent pas se permettre.

Selon lui, la compréhension d'un fait historique serait beaucoup plus bonne avec un roman qu'un réel livre d'Histoire.

Pour conclure, il est possible de remarquer une forme d'ironie plus ou moins intense dans les textes.

Hugo nous une suggère une parodie de l'épopée et de l'héroïsme à travers de nombreuses métaphores et hyperboles alors que de son côté, Stendhal se moque indirectement de son personnage principal qui est le héros dans le passage étudié.

Stendhal peut se permettre de juger et de se moquer de son personnage grâce à la place du narrateur dans l'extrait.

En ce qui concerne Vigny, il nous livre dans son extrait, une formidable réflexions digne des plus grands philosophes de notre histoire.

Il nous fait part de la différenciation qui se doit d'être faite entre le roman et un simple fait historique.

Pour l'auteur, il est impossible d'apprécier la grande Histoire sous forme de simple chroniques donc il met en avant l'existence du roman historique.

La question vient donc à se poser : Histoire et Roman font-ils bon ménage ?. »

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