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Corpus Grandes Découvertes

Publié le 18/12/2013

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LE CAM Valentin 1S3 Question de corpus Le corpus est composé de trois textes écrit par trois auteurs différents et à la même époque : La Renaissance. Ces textes décrivent principalement le Nouveau monde et ses habitants. Le premier texte est une lettre de Christophe Colomb, pour son protecteur Luis de Santangel. Un siècle plus tard, Jean de Léry décrit son dialogue avec un vieillard Toüoupinaumbaoult, rencontré lors de son Voyage en terre de Brésil. Le troisième auteur, Montaigne n'est pas allé dans le Nouveau Monde, ce qui ne l'empêche pas d'en parler grâce aux témoignages reçus qu'il met en scène dans ses Essais. Comment est perçu le Nouveau Monde lors de sa d&e...

« ouverture sur le monde .

Le principal point commun entre ces trois textes est le désintéressement de toute choses.

Ils sont peu attachés aux biens matériels.

D ’après Colomb, les Indiens rencontrés ne font pas attention à la valeur des objets qu’on leur offre «que ce soit une chose de valeur ou une chose de peu de prix, [...] ils sont contents».

Dans le texte de Léry, le vieillard s’étonne de l’ envie des Européens: « Voire, mais vous en faut-il tant?».

Les Indiens ne désirent «qu’autant que leurs nécessités naturelles leur ordonnent» et se désintéressent du «superflu».

Ainsi, ce corpus d onne une image positive des indigènes à la Renaissance. Chaque texte repose sur une même intention soit la mise en avant des ndigènes et de leur mode de vie .

Cependant, chaque texte a sa propre intention.

Pour Colomb les indigènes ont une naïveté d’enfants, ils sont incapables de di fférencier des objets de valeur et des «tessons d’écuelles cassées».

Ils sont sauvages «vont tout nus» et égoïste, «ils fuyaient au point que le père n’attende pas le fils», «sans recevoir quoi que ce soit en échange».

Ses traits de caractère montre que ce peuple est facile à conquérir, en effet, ils n'ont reçu aucune éducation .

Le regard de Colomb sur les indigènes est donc celui d’un conquérant.

L a vision de Léry et de Montaigne est la même .

Ils mettent en place une confrontation entre le Nouveau Monde et l ' Europe.

Chez Léry, cette confrontation est sous la forme d’un dialogue entre lui et un vieillard.

L e discours du vieillard est l’occasion pour Léry de mettre son peuple au regard de l’indigène, en inversant les rôles .

A l'inverse de Christophe Colomb, il évoque l es liens familiaux des indigènes «Nous avons des parents et des enfants, lesquels, comme tu vois, nous aimons et chérissons», et de leur sagesse.

En utilisant ce discours il décrit un avis contre les Européens «ne font que sucer le sang et la moelle des autres».

Montaigne utilise le même procédé d'inversion , dans deux paragraphes, il oppose les européens, «détournés de l’ordre commun», à la simplicité des indigènes que l’Europe nomme «barbare» et «sauvage». Ce corpus montre des regards différents sur les peuples indigènes , ainsi que les regards des indigènes sur l'Europe.

Selon les points de vue, ils sont naïfs et égoïstes ou alors généreux et entretiennent des liens familiaux assez forts.. »

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