Corrigé introduction sujet : "La Beauté, c'est le Mal", Le Diable et le Bon Dieu, Jean-Paul Sartre

« Sujet : « La beauté, c’est le mal » Le Diable et le Bon Dieu, Jean-Paul Sartre Introduction : La recherche de la beauté semble souvent se conforter de considération morale.

Ainsi la réplique de Goetz dans la pièce de théâtre de 1951, Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre : « la Beauté, c’est la Mal », semble, de prime abord, paradoxale et provocante.

Aussi conviendra-t-il de s’interroger en quoi l’approche esthétique pourrait répondre au problème d’ordre éthique. S’il est vrai qu’on parle de beauté du diable ou de beauté fatale, car elle secrète, on le sait depuis Baudelaire, des fleurs vénéneuses et mortelles, comme semble le penser ce personnage sartrien, il n’en demeure pas moins qu’il est cependant traditionnel d’associer en littérature, à la suite de Socrate, le beau au bien ou au bon, au juste ou à l’utile, de lier éthique et esthétique.

Ne peut-on pas alors penser que cette relation est représentée en littérature sous le sceau de l’ambivalence ? Plan : I) II) III) La beauté peut mener effectivement au mal, et c’est ce que sousentend la réplique de Goetz dans Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre : « la Beauté c’est le Mal », qui peut se comprendre comme une relation d’équivalence entre les deux termes ou comme un rapport consécutif : le mal est un attribut essentiel de la beauté, il en est aussi une conséquence Mais il n’en demeure pas moins que notre conception occidentale de la beauté, de tradition judéo-chrétienne, s’inscrit dans une relation au bien : Platon, dans.... »