Dans ce poème, comment Lamartine met-il en scène la solitude du poète romantique devant le tableau du monde ?

« Dans ce poème, comment Lamartine met-il en scène la solitude du poète romantique devant le tableau du monde ? Le poète exprime son mal-être à travers la description du paysage.

En effet, il peint ce dernier comme un environnement isolé, où il donne place à son mal-être, le poète se sent extérieur au monde.

On peut alors le voir par sa description du monde comme s’il était en dehors, qu’il avait un point de vue extérieur face au paysage qu’il contemple.

On peut voir qu’il est spectateur et ce par le champ lexical du regard « mes regards », « je contemple », « le tableau changeant » et avec la métaphore « dont le tableau changeant se déroule à mes pieds », cela donne l’impression que le poète est extérieur au monde et qui le voit changé au cours du temps.

Son isolement, il l’explicite par les adjectifs « lointain », « horizon », « exil » ce qui montre la distance qui existe entre lui et le monde.

De plus il se compare avec une âme errante pour montrer son inappartenance « je contemple la terre, ainsi qu’une ombre errante ». Le poète est donc étranger à ce monde, il continuera de la montrer en exprimer ses émotions intérieures, ses tourments. De cela le poète nous dépeint également une nature sombre et agitée.

Par elle nous pouvons alors entrevoir ses sentiments.

En effet, nous voyons le champ lexical du sombre avec « ombre », « obscur », « sombre », « gothique », « soir », « crépuscule », « orageux » et celui de l’agitation avec « gronde », « vague », « écumante », « jette », « s’élançant » qui montre le trouble existant au sein du poète.

Il sombre dans la dépression et la tristesse comme le confirme l’adjectif « tristement » Ainsi le poète par le biais du lyrisme et la description du paysage lui permet d’exprimer ses sentiments et sont ressentis. Le poète est également indifférent face au monde.

En effet, il est insensible au positif que peut lui offrir le monde.

Le poète nous décrit une vision positive de ce qui l’entoure « un son religieux », « le.... »