Dans qu'elle mesure le fait de choquer permet-il au écrivains de faire progresser les idées qu'ils défendent?
Publié le 13/10/2013
Extrait du document
«
en juge comme il le souhaite.
Le registre polémique fait aussi appel à l'ironie, qui tourne l'adversaire en dérision.
L'ironie crée une complicité
avec le lecteur en dénonçant ce qui est jugé inacceptable : antiphrase, oxymore.
Voltaire utilise l'ironie dans les
lettres philosophiques sur les quakers, il y a un francais sûr de lui et un quakers utilisant des réponses
pertinentes.
La forme du texte qui est sous forme de plaidoyer (pour le quaker) et des réponses rhétorique
(pour le francais)
Le polémiste provoque afin de faire réagir et réfléchir ; il prend le contre-pied des opinions et des valeurs
communément admises.
Les procédés utilisés sont le paradoxe, l'antithèse comme « avec un profond respect
et une fausseté infâme ».
Le registre polémique sert à persuader, car les arguments utilisés sont exagéré ou faux dont l'arme essentielle
est l'ironie.
Enfaîte, persuader est une action pour sensibiliser le lecteur, par exemple j'accuse de Zola.
Une des
limites de ce registre est que l'on ne parvient pas à convaincre car il n'y a pas d'argument valable, enfaîte
l'écrivain cherche à se persuader soi même.
Qu'en est il des autres registres ?
Ensuite, d'autres moyen peuvent faire progresser les idées.
Par exemple le registre comique ou tragique.
Le
comique de moeurs et de caractère est celui utilisé pour faire passer une idée en fessant rire le spectateurs.
Lorsqu'une classe sociale, un milieu ou une mode sont la cible de la critique ; lorsque le tempérament et le
comportement d'un personnage prêtent à rire.
Par exemple dans Tartufe, Molière critique les dévots.
Dans
l'Acte III scéne 3.
Tartufe mélange le champ lexical du corps, qui révèle son matérialisme, et le champ lexical de
la religion, avec les mots de la dévotion.
« vos célestes appâts » qualifie les charmes du corps féminin, repris
par « attraits » ; sa « splendeur plus qu'humaine » donne une image du rayonnement telle une icône religieuse.
Il évoque ses « regards divins ».
Ainsi Elmire est transformée en un être céleste.
Pour Tartufe en aimant Elmire,
il aime la beauté créée par Dieu.
Molière touche à un sujet grave, celui de la religion mise au service du vice :
Tartuffe affirme que, finalement, tout est permis...
Il suffirait de savoir se taire.
Ici le spectateur trouve la scéne
amusante et Moliére réussit à dénoncé les vices des dévots.
Il n'y a pas que le théatre comique qui fais passer des idées, par exemple La Tête d'or de Paul Claudel qui fais.
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