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«Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre» de JM. Pierre

Publié le 15/11/2023

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« commentaire de texte : intro Le théâtre, plus précisément theatron,mot grec qui signifie «lieu où l’on regarde» est un art composé de deux genres majeurs : la tragédie et la comédie.

Dans cette pièce de théâtre, nous pouvons retrouver une comédie intitulée «Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre» écrite par le dramaturge JM.

Pierre et présentée en 2007.

Cette pièce de théâtre n’appartient pas vraiment à un mouvement littéraire, nous pouvons suggérer qu’il appartient à la Nouvelle-Fiction.

Ce mouvement que nous traversons aujourd'hui, privilégie l'imaginaire, la fantaisie et les surprises par le recours aux mythes, à l'exotisme et aux voyages.

Cet extrait de la pièce de théâtre nous évoque une discussion entre un chien et un portier.

Ces deux personnages débattent sur le repas du chien, qui s’avère être la main d’un cadavre.

Tout au long de cet extrait, le chien va argumenter sur le fait d’avoir manger cette main.

Nous allons donc nous poser une question : «Comment ce repas amène à une situation comique tout en faisant une satire sur la société de nos jours ?» Dans un premier temps, nous évoquerons le comique de situation.

En suivant, nous parlerons du comique de mots.

Nous finirons sur le comique de caractère. 1-Comique de situation Tout au long de cet extrait, nous pouvons constater que cette comédie est basée sur le comique de situation. Tout d’abord, nous retrouvons de l’incompréhension dans le dialogue mis en place par ces 2 personnages, où le chien joue avec le portier.

Ici, nous pouvons lire que le portier pense tout d'abord que le chien a mangé un repas basique, typique d’un chien de rue.

Cette pensée est manifestée par les stichomythies du chien comme par exemple «Non, un mets rare» qui emmène vers de l’intrigue et laisse le doute.

De plus cette incompréhension grossit au fur et à mesure de cet extrait, notamment lorsque le portier apprend que le repas du chien s’avère être une main.

Il n’y croit pas vraiment au début, c’est une scène d’incompréhension. Ce qui va donc amener un changement de comportement brusque de sa part, d'abord de l’incompréhension puis du dégoût et va nous emmener vers les retournements de situations. Dans cet extrait, le chien va déclencher un retournement de situation à travers sa tirade : «le chien est moins que l’homme comme est moins qu’un chien, un homme abandonné par les autres hommes».

En effet, il retourne la situation et démontre que l’homme peut aussi être inférieur à lui-même.

Grâce à cette tirade, il en profite pour poser une question rhétorique dans laquelle il sera pris au dépourvu et n’aura pas d’argument.

Le spectateur vivra cette scène, pourtant dramatique, comme ridicule et comique.

De plus, un autre retournement est perçu à travers la réplique du portier: «des milliers d'années de servitude» dans laquelle cette hyperbole s’appuie sur le lien maîtres et valets.

Dans ce cas précis, le portier serait le maître.

Sauf qu’ici le «maître» n’est qu’un simple portier qui doit obéir à ses maîtres et le chien a plus d’éloquence que lui. Le comique de situation est caractérisé par ces scènes inattendues ainsi que les retournements de situations.

Il nous évoque la société de façon comique, plus précisément le fait que l’homme peut se faire chien, mais aussi que le chien peut se faire plus humain que son maître. 2-Comique de mots Par la suite, nous assistons à des scènes basées sur le comique de mots, dans lesquelles le chien est systématiquement sur ce registre. Pour commencer, le chien alterne avec les stichomythies et les tirades ce qui amène à de l’amusement de sa part tout en argumentant sur le choix de son repas comme par exemple «Non, sa main» phrase non verbale dans laquelle il laisse faire notre imaginaire avec cette simple réponse.

Il utilise l’ironie ou encore les questions rhétoriques comme par exemple «qui dit mieux ?» qui souligne l’interrogation oratoire dans laquelle il n’attend pas de réponse et permet d’affirmer son point de vue.

Ce qui amène l’auditeur, le portier, de la curiosité sans vraiment savoir ce qu’il faut répondre.

De plus, par ses arguments, le chien est rusé, il n’hésite pas à être dans l’exagération à travers laquelle il a recours à la gradation crescendo mais aussi hyperbolique «ce mort, n’avait plus de travail, plus de maison, plus de famille, plus de ressource» ou encore une accumulation des animaux dans sa réplique suivante. Pour finir avec le personnage du chien, nous pouvons retrouver une antithèse lorsqu’il nous explique le repas où il le décrit tout d’abord.... »

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