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discours procès Meursault plaidoyer

Publié le 12/05/2022

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discours

« Mesdames, Monsieur, je suis ici devant vous aujourd’hui pour défendre mon client accusé de meurtre.

Meursault est un jeune homme qui est accusé de meurtre sur l’Arabe mais n’a pas le profil d’un meurtrier.

Je vais vous le démontrer, le meurtre de l’Arabe est en fait un acte de légitime défense. Rappelons les faits, c'est un dimanche en milieu de journée, mon client est épuisé par son travail.

Il fait très très chaud.

Ensuite, un individu, alors que mon client marche tranquillement seul, sur la plage, surgit armer d'un couteau. Tout d’abord, je tiens à dire que l’attitude de mon client pendant l’enterrement de sa mère n’a aucun lien avec le meurtre pour lequel il est jugé. Il est vrai qu’il n’a pas montrer ses sentiments mais il a fait son deuil à sa manière.

Cependant M.

Meursault reste quelqu’un d’honnête, d’intelligent et un travailleur.

Il n’a pas pleuré le jour du décès de sa mère c’est parce qu’il estime qu’il est logique de mourir un jour.

Il pense qu'il n'est pas nécessaire d'afficher ouvertement sa tristesse.

Il préfère la pudeur, la réserve, la discrétion. Après leur déjeuner, les hommes se promènent sur la plage et tombent sur deux membres du groupe d'Arabes.

Une bagarre a lieu dans laquelle Raymond est blessé par arme blanche par le coup d’un des arabes, Raymond et Meursault s’en vont alors. Plus tard, quand ils retournent sur le lieu de la bagarre, Meursault voit que les Arabes s’y trouvent toujours. Il s'empare du révolver de Raymond et, comme poussé par les événements, tire cinq coups de feu, tuant ainsi l’Arabe qui s’avançait vers lui avec une arme blanche. Selon moi, cet acte est compréhensible bien que meurtrier car l’arabe était menaçant, il avait un couteau, s’avançait vers Meursault et ayant déjà blessé son ami, nous pouvons facilement comprendre l’acte de l’accusé. Mon accusé se sentait en danger face à cet individu qui lui pointait un couteau sur lui. Monsieur Meursault, paniqué, n'a eu que la réaction la plus normale, sortir son arme, un revolver, de sa poche, pour se défendre en cas d'attaque.

La réflexion du soleil sur la lame du couteau l’ébloui et l'alarma encore un peu plus, jusqu'au point d'accomplir cette horrible acte.

Le meurtre.

Cependant la panique, la chaleur, la lumière sont aussi des facteurs clés de ce meurtre.

Mon client aurait dû, effectivement attendre, afin de s'abstenir de ce meurtre.

Ou enfin baisser son arme et attendre que l'Arabe en fasse de même.. »

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