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dissert conscience/responsabilité

Publié le 31/10/2013

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conscience
Dissertation : Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ?Introduction :La notion de responsabilité et de conscience sont ici présentées. Etre responsable c'est se reconnaître en tant que cause et auteur de ses actions, c'est aussi être l'auteur d'un acte issu d'une décision libre. Avoir conscience signifie que nous sommes un être présent dans le monde, un sujet pensant et clairvoyant. Lorsque j'ai conscience, je suis responsable de chacun de mes actes. En tant qu'être humain, et en tant que citoyen, j'ai nécessairement autant de droits que j'ai de responsabilités. "Ce dont je n'ai pas conscience" signifie ce qui échappe à ma perception, ce qui est en moi inconscient. Si je laisse mon regard être captivé par les publicités à la télé je n'ai donc pas conscience des implications de la publicité, de l'intention réelle du publicitaire, de la manipulation dont je fais l'objet. De quoi peut-on donc avoir conscience ? Je n'ai pas conscience de mon attitude face à la publicité, je me laisse emporter dans une sensation presque hypnotique qui m'entraîne vers le rêve et le désir. Si je n'ai pas conscience de quelque chose, en suis-je quand même responsable ou ma responsabilité est-elle annulée? Est-ce que la non conscience remet en cause la responsabilité?Dans ce sujet donné, on se demande si la responsabilité est compatible avec l'absence de conscience. Suis-je rééllement l'auteur de quelque chose produit hors de ma conscience ? Suis-je responsable de quelque chose que je produis à mon insu ? Autrement dit : Suis-je responsable de ce que je fais sans avoir conscience de le faire ? Mais le réél probléme est de savoir s'il faut nous tenir responsables de nos actes qui ne dépendent pas de notre intention ou nos intentions ?(là j'ai rajouté mon plan)---------------------------------------------------------------------------------------------------------DéveloppementI. &nb...

conscience

« Nietzsche pense que l'homme est "l'objet" d'un réseau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de désirs, de forces obscures qui le déterminent à engager sa réflexion dans telle ou telle direction.

Si tout ce que je fais à un sens, je ne suis pas rééllement libre car la liberté suppose la capacité à être l'auteur de ses actes en connaissance des causes.

Selon Hegel, pour être responsable, il faut savoir ce que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilité engage la conscience.

Lorsque nous sommes conscients, cela engendre la responsabilité de nos actes.

Donc nous n'en sommes pas rééllement responsables. Mais qu'en est-il pour les autres êtres vivants ? Les animaux par exemple, lorsqu'ils tuent leurs proies c'est par instinct de survie et leur acte est inconscient.

La notion de responsabilité n'est donc pas simplement applicable qu'aux hommes mais aussi à d'autres êtres vivants.

On en conclut que sans conscience il n'y a pas de responsabilité.

La résponsabilité joue un rôle fondamental dans la psychanalise : les fous, les malades mentaux et autres personnes qu'on considere avoir des maladies ou problèmes comme tels, ne peuvent donc pas être jugés car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, ils sont inconscients de leurs actes. Sans son inconscient, le sujet ne se retrouverait pas alors dans une relation de lui-même face à lui- même, et ceci pourrait-il inclure la notion de responsabilité ? II.

L'inconscience inclut la responsabilité : ou l’homme seul est responsable de tous ses actes. Saint-Exupery disait "Etre homme, c'est precisement etre responsable", en ce sens la résponsabilité fait partie de l'inconscience puisqu'elle determine nos actes. Sartre et Alain s'opposent à l'hypotese freudienne, selon eux il n'y a pas de pensée qui s'opere en moi sans moi .

Une des citations de Platon dit : « Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée.

».

D'après Sartre et Alain qui défendent l'unique sujet "je", tout homme pourrait être en relation avec lui-même à partir du moment où il en fait l’effort.

Conscient et inconscient ne se distingueraient donc pas, il n'y aurait pas vraiment d'alter-ego.

L’homme serait un moi, « un sujet ‘je’ ».

L'homme serait alors responsable de lui-même, de ses actes ainsi que de la conséquence de ses actes.

Un criminel peut-il se cacher derrière son inconscient pour se dérober à ses responsabilités ? Imaginons un homme ivre prenant le volant en soirée pour rentrer chez lui.

Le conducteur ne voit pas l'impasse à droite d'où sortait un piéton, il l'écrase.

Dans l'etat dans lequel il se trouve, il n'a pas eu conscience de son acte mais il est pourtant tout de même l'unique responsable de son acte.

Il a détruit une vie et même s'il n'etait pas conscient, il est tout de même coupable.

Pour la famille, les amis et l'entourage de la victime, il ne peut pas être innocenté malgré son état.

Selon Sartre, en invocant un supposé inconscient, le sujet se ment à lui-même.

Le sujet s'efforce d'echapper aux nombreuses responsabilités qui lui appartiennent.

Il refuse d'assumer une liberté qui l'angoisse.

Mais l'homme est pourtant condamné à être libre selon Sartre.

Le moi s'identifie non pas à la conscience mais à l'inconscient en cherchant à determiner mes choix.

Autrement dit, c'est l'inconscient qui cherche à determiner nos choix tout en nous rendant responsable de ceux-ci.

Pour Sartre et Alain, ce que Freud nomme "censure", pour eux il s'agit de "mauvaise foi".

Malgré cette mauvaise foi, le "je" qui prend conscience de lui-même est autonome , objectif, et tout de même conscient d'être ce qu'il est. Aristote nous dit dans Ethique à Nicomaque que chaque sujet est toujours responsable de son ignorance.

En ce sens, chaque homme, même inconsciemment, est responsable de ses actes.

Un sujet. »

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