Dissertation olympe de gouges, déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

« Dissertation Depuis très longtemps, dans la plupart des pays du monde, la femme a des conditions des vie bien plus difficiles que celle des hommes.

Ainsi, Pendant la révolution française de 1789, les femmes jouent un rôle politique déterminant, au même titre que les hommes, sans voir pour autant leur condition s’améliorer.

Par conséquent, Olympes de gouges, pionnière du féminisme, appelle les citoyennes à s’affirmer et réclamer leur droit.

Un siècle plus tard Flora Tristan reprends cette thèse. En effet elle cite “j’écris pour que vous sachiez, je crie pour que vous entendiez ; je marche en avant pour que vous connaissiez la route".

Cette citation tirée de la préface de l’émancipation de la femme, défends la femme et ses droits.

Mais en quoi la citation de flora Tristan s’applique pour la déclaration des droits de la femme de olympes de gouges ? Nous répondrons à cette question dans un devoir argumenté en trois parties.

Dans un premier temps, nous soulignerons que l’autrice rends compte d’une inégalité “j’écris pour que vous sachiez”.

Puis dans un second temps, nous montrerons qu’elle prononce un appel vibrant “je crie que vous entendiez”, et enfin qu’elle montre la voie pour plus d’égalité ”je marche en avant pour que vous connaissiez la route” Premièrement l’autrice rends compte d’une inégalité retranscrite à travers la proposition “j'écris pour que vous sachiez "de flora Tristan.

En premier lieu, l’auteure informe des inégalités hommes/femmes persistante.

En effet les femmes ont longtemps été considéré comme inferieur aux hommes.

Dans le préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, l’autrice dénonce l’oubli des femmes dans les institutions.

Elle juge “que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits des femmes sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements.

"Elle juge ainsi que les femmes sont membre à part entière de la nation.

Elle défend l’égalité entre les sexes “la femme nait libre et demeure égale à l’homme”.

Selon elle l’égalité entre la femme et l’homme est inscrite dans la nature.

Ainsi la nation doit être constitué à part égale d’homme et de femme.

Dans son postambule, elle dresse le tableau de la condition féminine afin d’en souligner les inégalités.

Elle défend en effet la condition des femmes pauvres et célibataire et sur les inégalités au sein du couple.

Elle cite “ la femme mariée peut impunément donner des bâtards à son mari, et la fortune qui ne leur appartient pas.

Celle qui ne l’est pas n’a qu’un faible droit” Dans le même esprit, Fénelon dénonce des inégalités dans l’éducation dans le traité de l’éducation des femmes.

Il constate que l’éducation des femmes est inégalée à celle des hommes ; il cite “ rien n’est plus négligé que l’éducation des filles”.

Il compare l’éducation des femmes à celle des hommes pour en déduire que celle-ci est négligé.

En outre, Ces inégalités existent depuis toujours, au XVIIIème, Molière cite dans l’école des femmes “votre sexe n’est là que pour la dépendance”.

Ainsi, la femme est considérée comme inferieur à l’homme et ceux depuis la nuit des temps. En second lieu, l’auteur revient également sur les Inégalités de l’esclavage.

En effet elle revient sur le statut des esclaves et des hommes noirs dans les colonies en esquissant un parallèle avec les conditions des femmes "les colons prétendent régner en despotes sur des hommes dont ils sont les pères et les frères ; et méconnaissant les droits de la nature, ils poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang".

Elle cite également “ l’esclave commande au maitre ; mais si le maitre lui donne la liberté sans récompense, et a un âge ou l’esclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunée “.

Elle dénonce ici l’abandon des esclaves à leur propre sort sans vivre.

En outre elle n’est point la seule à condamner le racisme et l’esclavage.

En effet Montesquieu, philosophe Français dénonce également la traite Négrière à travers son œuvre De l’esprit des lois.

Dans le chapitre “ de l’esclavage des nègres” Il dénonce l’esclavage avec une grande ironie en ridiculisant les arguments en faveur de l’esclavagisme.

Il argumente” on ne peut se mettre dans mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne dans un corps tout noir “.

Cette réplique est l’argument le plus utilisé par les esclavagistes et les racistes.

Ainsi il condamne le racisme et l’esclavage.

D’autant plus, Voltaire, philosophe des lumières dénonce également l’esclavage dans son conte philosophique Candide avec une argumentation indirect dans la quel il énonce dans la peau d’un esclave.

"Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas.

C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe." Voltaire dénonce ici avec violence la condition des esclaves et du trafic d'êtres humains qui sévit entre l'Europe, les Amériques et l'Afrique.

Ainsi olympe de gouge, voltaire et Montesquieu contribue à l’abolition de l’esclave par leurs propos.

En bref, la proposition “j’écris pour que vous sachiez” s’applique donc à l’œuvre d'olympe de gouges car elle rend compte d’une inégalité.

En effet olympe gouge dénonce deux types inégalité à travers son œuvre, les inégalités entre les hommes et les femmes et l'inégalité liée à l’esclavage.

Par ailleurs, ce n’est pas la seule proposition qui est transcrite parles propos de Flora Tristan, en effet elle lance un appel vibrant. Deuxièmement, elle prononce un appel vibrant visant convaincre et persuader transmis par la deuxième proposition de la citation de flora Tristan “ je crie pour que vous entendiez”.

D'une part, l’autrice a pour but d’inspirer au lecteur des émotions tristes et fortes par le biais d’un registre pathétique.

Ce registre vise à faire naître la compassion, la pitié du lecteur envers un personnage innocent, victime des événements ou de la bêtise humaine.

Les procédés rhétoriques de l'exagération sont au service de ce registre afin d’attirer la sympathie du lecteur.

Ainsi des tas de question rhétorique parsème son texte pour s’en prendre subtilement à ses concitoyens “O femmes ! Femmes quand cesserez-vous d’être aveugles ?”par-là.

Elle dresse aussi un tableau pathétique de la condition des femmes sous l’ancien régime.

En effet elle revient sur le droit des femmes à cette époque dans son postambule, lorsqu'elles étaient méprisées,.... »