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Dissertation sur le roman

Publié le 17/10/2012

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  On dit souvent que le roman est le reflet de la société, pensez-vous avec Stendhal qu’il  est un miroir promené le long d’un chemin ?   Stendhal disait que « le roman c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin «. Bien que le roman soit une œuvre de fiction, il a pour ambition de représenter le réel et analyser la société. Nous pouvons donc nous demander si la seule fonction du roman est de refléter la société. Dans une première partie nous verrons que le roman peut être un reflet de la société, puis dans une seconde nous verrons que certains romans imaginent un tout autre monde où la société est très différente du réel. Tout d’abord, le réalisme est un courant littéraire du XIXème siècle (vers 1850-1890), qui s’oppose au romantisme et qui veut faire de la littérature le reflet de la réalité en dépeignant la société d’époque : l’importance des classes moyennes, ouvrières et bourgeoises, le déclin de la noblesse et l’importance du contexte avec des connaissances scientifiques (naturalisme).  Le réalisme de Stendhal est scientifique car ses sources sont réelles ; il n'inventait rien, ses documentations étaient authentiques. Les faits sont tous réels, tirés par la Gazette des Tribunaux pour son œuvre le Rouge et le Noir et d'une chronique italienne pour la Chartreuse de Parme. Stendhal considérait l'industrialisation comme le dernier progrès de la société et il montre, dans le Rouge et le Noir, ses avantages, comme l'argent que les gens ont gagné pour rebâtir les villes, mais aussi les désavantages, comme le bruit des machines. Un autre auteur appartient à ce courant littéraire : Balzac. Il était réaliste car il considérait et décrivait dans ses œuvres la société de son temps. Dans la Comédie humaine il analyse tous les métiers et toutes les professions. Ses romans doivent représenter la totalité du monde, les dimensions morale, psychologique, historique et sociale. Il ramène le roman à la vérité, il décrit les infortunes de la vie réelle. Son réalisme est visionnaire. A travers ses œuvres, Balzac critique la bourgeoisie qui gère les banques, la bourse et qui ne pense qu'aux choses matérielles. Selon lui, l'industrialisation a enrichi les gens qui sont devenues corruptifs et profiteurs. Ses romans sont des romans de mœurs, où les personnages sont enracinés dans leur réalité sociale et économique. Balzac se passionnait aussi pour la zoologie pour rapporter les classes animales aux classes sociales. Même Victor Hugo qui est plus un auteur lyrique à la base va s’essayer au réalisme avec Les Misérables. C'est une peinture très précise de la vie dans la France et le Paris pauvre du début du...

« les gens qui sont devenues corruptifs et profiteurs.

Ses romans sont des romans de moeurs, où les personnages sont enracinés dans leur réalité sociale et économique.

Balzac se passionnait aussi pour la zoologie pour rapporter les classes animales aux classes sociales.

Même Victor Hugo qui est plus un auteur lyrique à la base va s'essayer au réalisme avec Les Misérables.

C'est une peinture très précise de la vie dans la France et le Paris pauvre du début du XIXe siècle.

Notamment le passage nommé ''La petite toute seule''  où Cosette est contrainte, par une nuit d'hiver, d'aller chercher de l'eau au milieu de la forêt montre très bien le réalisme dont fait preuve Victor Hugo en faisant une description très minutieuse, précise et complète du paysage.

Nous pourrions tout à fait reproduire les décors tant les détails sont présents.                                                                                                                                              Zola suit aussi ce courant littéraire.

Avec Germinal, le monde ouvrier est décrit avec une grande précision notamment avec la vie quotidienne des labeurs et la souffrance des mineurs.

Comme le dit Zola dans le Roman Expérimental, ''Le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur.'' De ce fait les écrivains réalistes veulent assurer à leurs lecteurs une vision objective du monde.

De plus, on y trouve des personnages ordinaires.

Madame Bovary est une femme ordinaire.

Elle est niaise car elle croit que la vie est comme dans les livres romantiques et toute sa vie elle attendra qu'un héros de roman vienne la chercher, mais ça n'arrivera pas.

Ce n'est pas un personnage héroïque comme dans les épopées.

De même les personnages dans les oeuvres de Zola sont des gens ordinaires, qui rencontrent des problèmes ordinaires, en particulier dans Germinal ou L'Assommoir.

Zola a choisi des personnages de classes sociales basses ou défavorisées.

Dans Bel-Ami Duroy est un antihéros, c'est un personnage extrêmement négatif, il se sert de son charme pour séduire des femmes qui vont le conduire dans un métier auquel il n'y connaît rien.

Le lecteur peut donc s'identifier à ces personnages ordinaires.   De plus ces personnages subissent des aventures banales.

Madame Bovary va avoir des amants qui vont la quitter, un mari qui ne s'occupe plus d'elle et elle finit par se suicider.

On voit aussi beaucoup de romans d'apprentissage comme le Père Goriot de Balzac, Bel-ami de Maupassant ou L'éducation Sentimentale de Flaubert.

Au début les personnages sont naïfs et crédules puis découvrent la société et les obstacles qu'elle comporte, ils mûrissent et en tirent une leçon, c'est le récit de leur ascension sociale.  . »

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