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Dissertations, Lettres Persanes

Publié le 22/10/2012

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INTRODUCTION Les Lettres Persanes est un roman épistolaire écrit par Montesquieu (1689 - 1775), philosophe et écrivain français des Lumières. Il rassemble la correspondance échangée entre deux persans, Usbek et Rica, qui voyagent en France, et leurs amis respectifs restés en Perse. Ce roman fut publié anonymement en 1721 à Amsterdam par Montesquieu, se présentant comme simple traducteur, ce qui lui permettait de critiquer la société française en évitant la censure. Dans les Lettres Persanes, il y a beaucoup de sujets abordés. Nous allons donc étudier la représentation des femmes dans ce roman. D'abord, le physique et l'apparence des femmes sont abordés dans ces lettres. Ensuite, la relation entre hommes et femmes est évoquée et enfin, la place des femmes dans la société l'est également. Physiques et apparences des femmes Les femmes occidentales Le complexe de la vieillesse chez les femmes Chez les femmes de France, Rica, observe qu'elles ne veulent pas vieillir et ne l'acceptent pas : - Lettre 52 : Récit d'une expérience personnelle de Rica  Il se rend dans une « société « et rencontre quatre femmes chacune ayant 20 ans d'écart. Elles vont chacune dire du mal d'une autre pour se mettre en valeur et pour montrer qu'elles restent jeunes (relativement) elles veulent tromper les autres et se trompent elles-mêmes. - Lettre 59 : « Je trouvai la conversation occupée par deux vieilles femmes, qui avaient en vain travaillé tout le matin à se rajeunir « Ca confirme bien le fait que les femmes ne veulent pas vieillir et veulent rajeunir. La « mode « chez les femmes - Façon de se maquiller : « l'art de composer leur teint « (lettre 26), « une quantité prodigieuse de mouches « (lettre 99), les accessoires qu'elles portent : « les ornements dont elles se parent (lettre 26) et leur toilette  : « les soins qu'elles prennent de leur personne «, « il n'y a rien de plus sérieux que ce qui se passe le matin à la toilette « (lettre 110) désir continuel de plaire. - Dans la lettre 99 mode ridicule car hyperboles : « les coiffures montent insensiblement « (ligne 11), « leur hauteur immense mettait le visage d'une femme au milieu d'elle-même « (ligne 12-13). Il trouve que ces caprices sont ridicules : « Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d'élargir leurs portes, selon que les parures des femmes exigeaient d'eux ce changement «. Transition : Dans la lettre 34 les femmes de France sont qualifiées de « jolies «, « gaies «, « enjouées «. Alors que ce n'est pas le cas...

« II.

La relation des femmes avec les hommes 1.

Les femmes occidentales a) Le mari n’a aucune autorité sur sa femme - Les femmes font ce qu’elles veulent, les maris n’ont pas d’autorité sur elles, ou pratiquement  « Le mari n’a qu’une ombre d’autorité sur la femme » et « défier leur mari, et leur demander en public un combat que les témoins rendent si difficile » (lettre 86). - Dans la lettre 63, Rica raconte une expérience personnelle : Il dit qu’en Occident, les femmes sont naturelles, elles montrent leur personnalité et leur caractère et ne sont donc pas soumises à l’homme « tout parle, tout se voit, tout s’entend ». b) Le fait de tromper et d’être trompé - Dans la lettre 38, on peut voir que les hommes ont des relations avec des femmes mariées ou non et que ca leur plait qu’elles les trompent avec eux : « je n’ai d’autre emploi que de faire enrager un mari, ou désespéré un père ; j’aime à alarmer une femme qui croit me tenir, et la mettre à deux doigts de ma perte ».

- Critique du comportement des femmes Françaises après le mariage et en général avec les hommes  Elles trompent leur mari et ceux qui ne l’acceptent pas sont « mépriser » (lettre 55).

C’est devenu une banalité d’être trompée par sa femme et quand ce n’est pas le cas, c’est considéré comme étrange : « Un homme qui, en général, souffre les infidélités de sa femme, n’est point désapprouvé ; au contraire, on le loue avec prudence » (lettre 55)  C’est ainsi que la société est faite  comportement libertin de la part des femmes.

NON VERTUEUSE c) Le divertissement faites aux femmes par les hommes - Critique de « badinage » que les hommes font aux femmes : « Il faut, pour plaire aux femmes, un certain talent différent de celui qui leur plaît encore davantage : il consiste en une espèce de badinage dans l’esprit, qui les amuse » (lettre 63).

Rica le qualifie de « ridicule » (lettre 63).

Dans la lettre 110, on voit également que les femmes veulent être diverties : « Au moins, il faudra bien nous divertir »  Ce n’est pas toujours le cas, mais elles font semblants de passer une bonne soirée : « Comme l’ennui me gagnait, une femme me secoua, et me dit : « Hé bien, ne sommes-nous pas de bonne humeur ? – Oui, lui répondis-je en bâillant ; je crèverai à force de rire.

» »  Ironie 2.

Les femmes orientales a) Les femmes et Usbek Rapport de soumission des femmes au mari  ce sont des « femmes-objets » : par le fait qu’elles soient victimes de polygamie : elles vivent toutes dans un sérail clos,  elles appartiennent à Usbek, leur mari, qui est également leur maître : « comment auriez-vous pu briser ces verrous et ces portes qui vous tiennent enfermée ? Vous vous ventez d’une vertu qui n’est pas libre », « si vous pouviez sortir de ce lieu sacré, qui est pour vous une dure prison » (lettre 20), « je voudrais vous faire oublier que je suis vôtre maître » (lettre 65).

Usbek prend peur au fur et à mesure qu’il s’éloigne du sérail et veut renforcer la garde de ses femmes : « il veut augmenter le nombre de leurs gardiens » (lettre 22).

Il pense que cela fait le bonheur de ses femmes : « Que vous êtes heureuse, Roxane », « Heureuse Roxane ! » (Lettre 26).. »

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