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Distinguez le moi du personnage et de la personne.

Publié le 29/06/2015

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Parmi les éléments physiques : le corps tel que nous le percevons avec sa taille, le teint de la peau, l'aspect du visage, les signes physiques particuliers : bossu, aveugle, manchot.

Le cadre matériel dans lequel nous vivons est quelque chose de nous. « La distinction des choses autour d'un être est la mesure de la distinction de cet être «, disent les frères de Goncourt. La propriété foncière. même constitue une extension du moi.

Les éléments psychiques du moi ne sont ni les pensées ni les sentiments du moment.

 

Le présent donne rarement une note de ce qui nous caractérise. Ainsi, l'enfant et l'animal qui vivent dans le présent n'ont pas de moi. Pascal dit : « Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. «

« A l'origine, l'enfant ne fait pas de différence entre lE~ moi et le non-moi.

Ce n'est que peu à peu qu'il se forme la représentation de ce qu'il est.

Compayré dit : « Les pre­ mières sensations el impressions ne sont ni objectives n:i subjectives : elles sont simplement des représentations qui, pour ainsi dire, flottent en l'air et que l'enfant ne localise pas.

» C'est peu à peu que, dans cette confusion générale, s'éta­ blit un certain ordre, sc distinguent les diverses parties du réel et, en particulier, sc précise l'idée de « lui-même ».

L'enfant commence à se faire une représentation de son corps.

Celle-ci commence au deuxième mois et se poursuit JUsque vers douze ans, parfois au-delà.

Pendant la période égocentrique s'établit un travail d'organisation qui, d'après Piaget, durerait jusqu'à l'âge de 5 à 8 ans.

L'individualité psychique n'apparaît chez l'homme qu'il un âge assez avancé et beaucoup d'adultes n'arrivent jamais à cc stade de développement humain.

Pour avoir une idée de ce qu'on est du point de vue psychique, il ne suffit pas de penser et de sentir; il faut pen­ ser et sentir, puis sc donner une vue d'ensemble de sa façon de penser et de sentir.

Cette vue exige une faculté d'abstrac­ tion et de généralisation dont bien des adultes sont inca­ pables.

La société a une influence capitale sur l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes.

C'est d'abord par comparaison avec les autres que nous précisons les caractéristiques qui nous distinguent.

On n'est grand, petit, fort, faible, positif ou idéaliste que par rapport à d'autres.

Ensuite, notre succès dépendant de l'opinion qu'on se fait de nous bien plus que de ce que nous sommes, nous observons avec la plus grande attention ce qu'on pense de nous.

L'homme en arrive à considérer davantage comme son moi la figure qu'il fait dans son milieu plutôt que celle qu'il est réellement.

b) L'analyse du moi.

Des éléments physiques, psychiques et sociaux le caractérisent.

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