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Écrire un conte philosophique à la manière de Voltaire, dans lequel un jeune personnage naïf sera confronté à différentes réalités de la société d'aujourd'hui et tirera une leçon de toutes ses aventures, sous formes de morale.

Publié le 16/11/2011

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conte

Innocent avait mis deux semaines pour arriver jusqu'à la capitale: Paris, il avait usé de son butin pour payer quelques automobilistes rencontrés sur la route, et déjà l'un d'uxe avait réussi à lui en dérober une partie. Il ne s'en était pas tellement choqué commençant à être habitué aux escroqueries des autochtones, et puis il était enfin arrivé à son rêve de toujours: Paris ! Son premier désir fut de monter au sommet de la tour Eiffel, il s'empressa de louer un taxi, et celui-ci le voyant payer en pièces d'or réussi à lui soutirer le triple de la valeur du trajet. Innocent erra quelques temps au pied de la tour, ne sachant comment atteindre le sommet.

conte

« Pour un jeune issu des côtes Marocaines, embarquer sur un bateau de pêche n''était en soitpas une grande aventure, mais Innocent piaffait d'impatience à l'idée d'explorer les eaux qu'ilimaginait riches, claires, et attrayantes.

Mais dès les premiers jours de pêche, sondésenchantement fut total, l'eau était noire, croupie, pauvre en poisson et parsemée dedétritus.Bien que le capitaine lui répétait souvent qu'autrefois les eaux étaient de véritables cornesd'abondances, il ne pouvait imaginer cette mer à l'égale de celle de son pays.

Etrégulièrement il demandait: « Capitaine ? Si les poissons ont déserté vos eaux c'est qu'ils nes'en jugeaient pas dignes ?- Non fiston, nous les avons simplement exterminés- Et si l'eauest noire et croupie à quoi cela est-t-il du ?- Mais c'est la conséquence des produits que nousdéversons dedans bien sûr ! Innocent avait de l'admiration pour la logique implacable dumarin et jamais il n'aurait songé à le contredire.Ainsi passa sa première semaine en mer, et il péchait plus de plastique que de poisson, maisun jour, alors qu'au hasard d'une pêche une nouvelle fois miséreuse.

Innocent trouva coincédans le filet un petit coffre en bois.

En l'ouvrant il découvrit une poignée de pierre précieuseset quelque pièces d'or: « Si avec cela je ne peux m'établir convenablement en France c'estque la malchance joue contre moi ! » Et à son retour sur la terre ferme, sa bonne humeur etson optimisme étaient revenus. Chapitre N°4 : Paris et le retour au pays Innocent avait mis deux semaines pour arriver jusqu'à la capitale: Paris, il avait usé de sonbutin pour payer quelques automobilistes rencontrés sur la route, et déjà l'un d'uxe avaitréussi à lui en dérober une partie.

Il ne s'en était pas tellement choqué commençant à êtrehabitué aux escroqueries des autochtones, et puis il était enfin arrivé à son rêve de toujours:Paris !Son premier désir fut de monter au sommet de la tour Eiffel, il s'empressa de louer un taxi,et celui-ci le voyant payer en pièces d'or réussi à lui soutirer le triple de la valeur du trajet.Innocent erra quelques temps au pied de la tour, ne sachant comment atteindre le sommet.Un vendeur de babiole qui passait par là lui demanda si il cherchait quelque chose: « Oui, eneffet je cherche un moyen de visiter le monument.- Eh bien je suis votre homme ! Pourquelque sous je vous la fait visiter » Innocent s'exécuta et sortie l'un des six diamants qu'illui restait.

L'homme lui fit faire le tour de la tour Eiffel est une fois au sommet s'éclipsa.C'est à ce moment là qu'Innocent se rendit compte qu'il ne lui restait plus qu'un rubis sur lui,à peine de quoi retourner au pays.Cette fois la désillusion l'avait réellement envahie, et il était bien décidé à rejoindre laMaroc, fut-ce à la nage ! De nombreuses péripéties marquèrent encore son voyage de retour,mais quand enfin il arriva dans son village natal, exténué et sans un sous, l'un de ces cousinlui demanda: « Alors tu es allé à Paris ? Et la tour Eiffel ? C'est comment ? » Il répondit las:« Bof..

Elle n'est pas assez haute pour que l'on puisse apercevoir notre contrée luxuriante, nimême respirer un peu d'air pur, et si jamais tu restes coincé dedans, personne ne te tendrala main.

Crois moi cousin, l'herbe est toujours plus verte chez son voisin, et mon voyagem'aura au moins appris ou se trouve ma vraie richesse.

». »

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