Eldorado
Publié le 12/10/2014
Extrait du document
«
alors les gens de la ville où il était l’accompagnèrent à Ghardaï.
Une fois là-bas, il rencontra une
personne qui lui donna un collier de perles vertes, celui de Jamal, qui appartenait à Soleiman.
Ce don
permet de faire un rapprochement entre les deux histoires.
Je pense que l’auteur l’a fait pour montrer
que les deux personnes ont toujours été opposées, mais sont chacune à la recherche de leur
« Eldorado ».
En effet, au début de l’histoire, Soleiman veut aller en Europe et le commandant veut
partir de Catane pour conquérir l’Eldorado.
A la fin, le commandant reçoit un collier de perle verte.
Le
commandant meurt par accident de voiture, il est renversé et décède avec les perles qui l’entourent
pour dessiner son tombeau.
La partie relative à Soleiman commence au Soudan avec son frère Jamal.
Il s’apprête à quitter le pays
pour se diriger vers l’Europe.
Au moment de passer la frontière, Soleiman pense que la frontière n’est
pas si difficile à passer, mais il apprend ensuite que son frère Jamal ne le suivra pas car il est atteint
d’une maladie qui le rendra faible et laid.
Il considère donc que la frontière est dure car il y a laissé un
frère.
Il poursuit seul le périple, qu’il comptait faire avec son frère.
Ces moments sont durs pour lui car
avant il ne faisait que suivre son frère.
Il est alors livré à lui-même.
Lors d’un voyage en camion, le
convoi quitte la route goudronnée, et ce fait dépouillé par ces trafiquants qui profitent de la faiblesse
des clandestins.
Il est même frappé violemment car il voulait garder son argent.
Il est désespéré car il
ne lui reste plus rien, lui qui portait l’espoir de sa famille et comptait envoyer de l’argent à son frère
pour se soigner.
Il fait alors la rencontre d’un homme boiteux appelé Boubakar, qui lui propose de se
rendre en Europe.
Il remet sa confiance entre les mains de ce boiteux car il ne sait que faire devant
cette honte d’être dépouillé et de ne rien faire pour son frère à part d’avoir dépensé son argent.
Il est
même tellement désespéré qu’il remboursera la traversé de l’Afrique du Nord avec les biens d’un
marchant qu’il avait roué de coup pour lui soutirer son argent.
Il eut un si grand remord qu’il faillit
abandonner Boubakar.
Il finit finalement par se décider d’accompagner Boubakar en souvenir de son
frère Jamal.
Il tente donc la stratégie de passer tous ensemble et de compter sur le fait que certains
passeront et que d’autre se feront attraper.
Mais Boubakar précise bien qu’ils seront maintenant tout
seul face à leur destin, personne ne secourra personne.
Il lui dit même : « Si tu tombes, Soleiman, ne
compte pas sur moi pour revenir sur mes pas.» Lors de l’attaque, Soleiman néglige de sa promesse et
va aider Boubakar.
Les deux réussiront à passer en s’entraidant l’un, l’autre.
Il atteigne donc leur
objectif, leur Eldorado.
Cette rencontre est magnifique.
Même là où tout le monde semble s’ignorer,
les deux amis vont s’entraider.
Même au moment où Soleiman pouvait passer de l’autre côté seul ou
quand Boubakar pouvait également s’enfuir seul après avoir franchi les barbelés, d’où il ressortait
mutilé.
Mon avis
Ce livre m’a beaucoup émut.
Après sa lecture, j’ai essayé de me mettre à la place de ces clandestins
qui fuient la misère de leur pays pour tenter leur chance en Europe et qui sont prêts à tout pour
travailler.
Je me suis senti en empathie avec Salvatore Piracci tout au long du livre et j’ai eu du mal à
comprendre pourquoi il quittait ce qu’il avait bâti pendant 20 ans.
Mais plus j’avançais, plus je le
comprenais.
Il se bat pour une cause qui est d’actualité, tous ces clandestins qui sont exploités, et lui
qui a arrêté ces clandestins comprend mieux que quiconque la dureté de ce métier, de devoir arrêter
des gens tout en sachant ce qu’il se passe dans leur pays.
Pour Soleiman, au début je ne me sentais pas tellement en empathie avec lui car il était pour moi un
clandestin comme les autres.
Cependant après avoir relu le livre, je me suis rendu compte que il est
livré à lui-même dans un monde où tous les clandestins sont victimes d’arnaques contre lesquelles ils
ne peuvent pas lutter.
Je me suis senti le plus en accord avec lui à deux moments, le premier, lorsqu’il
se retrouve sans rien après s’être fait dépouiller.
Je me suis demandé ce que je ferais si j’étais à sa.
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