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En 1852, à propos des Châtiments, Victor Hugo écrit à Hetzel : «Il n'y a pas de poésie lyrique sans le moi.» Quelle est la place du moi dans Les Châtiments ?

Publié le 22/02/2012

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hugo
Les Châtiments apparaissent souvent comme un poème daté où l'affrontement entre l'empereur et le poète est obsessionnel. Le principal personnage du recueil serait alors un je omniprésent, vengeur, déclamateur, inévitable. Victor Hugo semble corroborer cette hypothèse lorsqu'il écrit à son éditeur Hetzel en 1852: «Il n'y a pas de poésie lyrique sans le moi.» En fait, ce moi, dans Les Châtiments a une placé beaucoup plus ambiguë et instable qu'une première lecture ne semble le laisser penser. Il existe, nous le verrons, un moi autobiographique dans Les Châtiments. Mais peu présent, ce moi se réfugie, nous l'étudierons dans un second temps, derrière un collectif, et finalement, nous le montrerons, disparaît quelquefois complètement derrière une instance transcendante.

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