Devoir de Philosophie

En attendant Godot: ACTE II - DIVISION 3

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Pozzo. - «Qu'y a-t-il? Qui a crié ?

Estragon. - C'est Godot ?

Vladimir. - Ça tombe à pic. Enfin du renfort!

Pozzo. - Au secours.

Estragon. - C'est Godot ?

Vladimir. - Nous commencions à flancher. Voilà notre fin de soirée assurée.

Pozzo. -À moi!« 

Pozzo. - Au secours, je vous donnerai de l'argent. Estragon. - Combien ?

Pozzo. - Cent francs.

Estragon. - Ce n'est pas assez.

Vladimir. - Je n'irais pas jusque-là.

Estragon. - Tu trouves que c'est assez ?

Vladimir. - Non, je veux dire...«

 

« Pozzo.

- «Qu'y a-t-il? Qui a crié ? Estragon.

- C'est Godot ? Vladimir.

- Ça tombe à pic.

Enfin durenfort! Pozzo.

- Au secours. Estragon.

- C'est Godot ? Vladimir.

- Nous commencions àflancher.

Voilà notre fin de soiréeassurée. Pozzo.

-À moi!» (page 108). Beckett reprend plus loin ce principepolyphonique de «dialogues» simul- tanés et étanches, à l'alternance rapide, dontl'interférence produit de savoureux quiproquos, et tourne en dérision lediscours pontifiant de Vladimir: Estragon.

-«Nous naissons tous fous ? Quelques-uns ledemeurent. Pozzo.

- Au secours, je vousdonnerai de l'argent.

Estragon.

-Combien ? Pozzo.

- Cent francs. Estragon.

- Ce n'est pas assez. Vladimir.

- Je n'irais pas jusque-là. Estragon.

- Tu trouves que c'estassez ? Vladimir.

- Non, je veux dire...»(page 113). Un autre quiproquo dont l'effet est comique,quand Estragon prenant à la lettrel'interrogation oratoire de Vladimir pris parl'émotion de sa propre péroraison, fait déraperle cours de sa tirade : Vladimir.

- «...

Combien de genspeuvent en dire autant ? Estragon.

-Des masses. Vladimir.

- Tu crois ?» (page 112).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles