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En quoi « la chevelure relève-t-elle du registre fantastique ?

Publié le 06/09/2018

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Ainsi face aux différents points de vues, l’un suggérant l’irrationnel, l’autre son contraire, le lecteur navigue, se perd, hésite, semble se décider puis se ravise, relisant inlassablement le texte à la recherche d’éléments qui lui permettraient de trouver enfin la bonne version. Et c’est peut-être dans le dernier paragraphe qu’il pourrait assouvir ses recherches, car lorsque le narrateur attrape la chevelure, il « frémis » et resta « le cœur battant […] comme devant la tentation d’une chose infâme et mystérieuse », ce qui laisse planer un doute sur le possible charme envoûtant de cet objet.
Pour finir, le récit fantastique invite également à rechercher des explicationsrationnelles aux faits mystérieux qui nous sont présentés. Ici, plusieurs raisons sont suggérées : Le médecin, lui, est définitivement convaincu de la folie maladive du fou. Il ne cherche même pas à comprendre le déroulement des évènements : « Il a d’ailleurs écrit un journal qui nous montre le plus clairement du monde la maladie de son esprit », « l’esprit de l’homme est capable de tout ». Le fou, lui au contraire, cherche une explication logique et se demande « quand ? Comment ? Pourquoi ces cheveux avaient-ils été enfermés dans ce meuble ? […] Qui les avait coupés ? Un amant, un jour d’adieu ? Un mari, un jour de vengeance ? Ou bien celle qui les avait portés sur son front, un jour de désespoir ?... » Voilà plusieurs explications rationnelles auxquelles chaque lecteur peut se rapporter. Elles aussi, prouvent bien l’appartenance de la nouvelle au genre fantastique.
En conclusion, beaucoup d’indices permettaient de deviner facilement le genre de ce texte. Que ce soit par la façon dont l’irréel vient perturber le monde réaliste, l’hésitation, le doute et l’incertitude que nous ressentons sur la nature des phénomènes étranges ou bien la constante recherche d’explications rationnelles que nous nous efforçons de trouver. « La Chevelure » entre parfaitement dans le cadre du fantastique et parvient à nous tourmenter agréablement bien.


« ne serait pas probable, vu la réaction si réaliste de ce personnage.

Mais cependant, le lecteur ne perd pas de vue que cette découverte conduit directement l’homme dans un asile de fous.

D’ailleurs, il est aussi confronté, dès le début de la nouvelle, au diagnostic du médecin qui incarne la raison s’appuyant sur la science, dont l’avis se doit d’être exacte et incontestable : « c’est un des déments les plus singuliers que j’aie vus.

Il est atteint de folie érotique et macabre.

C’est une sorte de nécrophile », « sa folie y est pour ainsi dire palpable ».

Ainsi face aux différents points de vues, l’un suggérant l’irrationnel, l’autre son contraire, le lecteur navigue, se perd, hésite, semble se décider puis se ravise, relisant inlassablement le texte à la recherche d’éléments qui lui permettraient de trouver enfin la bonne version.

Et c’est peut -être dans le dernier paragraphe qu’il pourrait assouvir ses recherches, car lorsque le narrateur attrape la chevelure, il « frémis » et resta « le cœur battant […] comme devant la tentation d’une chose infâme et mystérieuse », ce qui laisse planer un doute sur le possible charme envoûtant de cet objet. Pour finir, le récit fantastique invite également à rechercher des explications rationnelles aux faits mystérieux qui nous sont présentés.

Ici, plusieurs raisons sont suggérées : Le médecin, lui, est définitivement convaincu de la folie maladive du fou.

Il ne cherche même pas à comprendre le déroulement des évènements : « Il a d’ailleurs écrit un journal qui nous montre le plus clairement du monde la maladie de son esprit », « l’esprit de l’homme est capable de tout ».

Le fou, lui au contraire, cherche une explication logique et se demande « quand ? Comment ? Pourquoi ces cheveux avaient-ils été enfermés dans ce meuble ? […] Qui les avait coupés ? Un amant, un jour d’adieu ? Un mari, un jour de vengeance ? Ou bien celle qui les avait portés sur son front, un jour de désespoir ?...

» Voilà plusieurs explications rationnelles auxquelles chaque lecteur peut se rapporter.

Elles aussi, prouvent bien l’appartenance de la nouvelle au genre fantastique. En conclusion, beaucoup d’indices permettaient de deviner facilement le genre de ce texte.

Que ce soit par la façon dont l’irréel vient perturber le monde réaliste, l’hésitation, le doute et l’incertitude que nous ressentons sur la nature des phénomènes étranges ou bien la constante recherche d’explications rationnelles que nous nous efforçons de trouver.

« La Chevelure » entre parfaitement dans le cadre du fantastique et parvient à nous tourmenter agréablement bien.. »

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