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Commentez le passage du réveil des convives dans « La  Peau  De Chagrin ». Vous montrerez d'abord que ce texte est de registre  fantastique, puis vous étudierez la critique de la société développée  dans cet extrait. 2eme partie de « Le lendemain vers midi » a « La  miasme d'orgie »

Publié le 12/02/2012

Extrait du document

Si  le récit de la vie de Raphael est fantastique, ce n'est pas uniquement  parce que ce genre littéraire plait a l'auteur mais aussi car cela lui  permet de critiquer la société qui lui est contemporaine. En effet en  utilisant ce registre, Balzac va certes a l'encontre de la définition  même du réalisme mais, dans le but de convaincre les lecteurs et donner  sa vision des choses et de les influencer dans son sens.

D'une  part, l'auteur fait une description physique des convives. Dans ce  texte, Balzac fait usage de termes péjoratifs a l'égard des convives :  ainsi il se peut qu'il veuille tracer le portrait de ces personnes après  la débauche comme étant des personnages indésirables. La description  qu'il fait des personnages se découpe en trois temps : celle des femmes,  celle des hommes et celle de convives en général. Il utilise des  comparaisons telles que : « sa jolie figure .... était jaune et pale comme  celle d'une fille allant a l'hôpital. « (l.3-4) «.... ainsi décolorées,  cadavéreuses comme des fleurs écrasées dans une rue après le passage des  processions. « (l.15 a 16) ou encore, des métaphores comme 

« société de l'époque et surtout comment il utilise le fantastique pour laisser transparaître son avis.

Le fantastique est défini dans le dictionnaire comme étant « l'irruption de l'irrationnel dans la réalité quotidienne » et quilaisse donc le lecteur dans le doute entre un dénouement plausible et réaliste ou un déroulement surnaturel.

L'extrait duchapitre II de La peau de chagrin étudié a une bel et bien une dimension fantastique.

En effet, tout d'abord, l'étrangeexprimé par le réveille des convives après ce diné, montre une idée de retour à la réalité transposant donc le diné de leveille dans un monde fantastique.

A commencer par le réveil d'Euphrasie qui suscite chez celle-ci une réaction de dégout vis-à-vis d'elle-même (« se dressa tout à coup en jetant un cri rauque ; sa jolie figure, si blanche, si fraîche la veille, était jauneet pâle comme celle d'une fille allant à l'hôpital.

» l.3-4), puis celui du reste des convives (« Ce réveil du vice vêtements nifard,....

ces intrépides athlètes, quelque habitués qu'ils fussent à lutter avec la débauche ») l'utilisation d'un vocabulaireaussi péjoratif laisse paraitre l'atrocité des déboires de la veille chez les convives.

Le champ lexical de l'horreur est ensuiteutilisé pour décrire les convives de façon inquiétante (horreur l.12) (« féroce et de froidement bestial.

» l.20) (« figureslymphatiques » l.12), («....ces visages haves....

» l.19).

On peut aussi affirmer que ce récit est fantastique puisque a lalumière du jour, les convives sont « l'horrible mélange des pompes et des misères humaines » (l.27).

Pour continuer avecl'idée d'horreur, on peut dire qu'il régnait une atmosphère infernale si bien que, Taillefer peut-être considéré comme le diable ayant conduit ces personnes a la débauche puisque lorsqu'il est rentré dans la salle ou reposaient tous les convives« un rire satanique s'éleva » (l.25).

Le champ lexical de l'enfer accompagne l'idée de surnaturel : (« ....squelette du mal..

»l.21, « scène infernale » l.26).De plus, Balzac utilise des verbes d'action a la voix pronominale (« se leva » l.

1, « se dressa »l.3, « se remuèrent »l.5) dans lebut de montrer l'autarcie complète de mouvement des convives, ce qui les rends quelque peu robotiques & dépendants descirconstances.Par différents procèdes, tels que des métaphores, des comparaisons et des champs lexicaux se rapportant a l'horreur, Balzacarrive à faire basculer un réveil tout ce qu'il y'a de plus banal en scène d'horreur et décrit avec précision les réactions desconvives.

On peut donc bien affirmer que ce récit est fantastique.

Si le récit de la vie de Raphael est fantastique, ce n'est pas uniquement parce que ce genre littéraire plait a l'auteur maisaussi car cela lui permet de critiquer la société qui lui est contemporaine.

En effet en utilisant ce registre, Balzac va certes al'encontre de la définition même du réalisme mais, dans le but de convaincre les lecteurs et donner sa vision des choses etde les influencer dans son sens.D'une part, l'auteur fait une description physique des convives.

Dans ce texte, Balzac fait usage de termes péjoratifs a l'égarddes convives : ainsi il se peut qu'il veuille tracer le portrait de ces personnes après la débauche comme étant despersonnages indésirables.

La description qu'il fait des personnages se découpe en trois temps : celle des femmes, celle deshommes et celle de convives en général.

Il utilise des comparaisons telles que : « sa jolie figure ....

était jaune et palecomme celle d'une fille allant a l'hôpital.

» (l.3-4) «....

ainsi décolorées, cadavéreuses comme des fleurs écrasées dans unerue après le passage des processions.

» (l.15 a 16) ou encore, des métaphores comme «....les figures lymphatiques, siblanches, si molles quand elles sont reposées, étaient devenues vertes ».

Ces comparaisons et métaphores se font a l'aidede termes tels que « pale » (l.4) « lymphatiques » (l.12) « décolorées, cadavéreuses » (l.15) évoquant sans doute l'état desvampires pendant une exposition a la lumière du jour..

Ainsi, la description faite de ses femmes pourrait correspondre a unmanque de respect total canons de beauté dans la peinture académique.

Quant a la description qui est faite des hommes, Balzac utilise le champ lexical de l'horreur suscité chez ceux-ci a la vue des femmes : « sèches et blanche » (l.14),« cadavéreuses » (l.15) ramenant aussi a l'état des vampires a la lumière du soleil après la débauche.

Ainsi que pour décrireles hommes en question : « Ces hommes dédaigneux étaient plus horribles encore » (l.

17-18), « ....épouvanta cesathlètes....

» (l.22).

Et enfin, il utilise des métaphores comme : « La mort souriant au milieu d'une famille pestiférée » (l.30)En décrivant les convives de la sorte, l'auteur veut certainement démontrer les méfaits de la débauche sur l'aspect physique.D'autre part, Balzac fait un portrait moral de cette société immorale puisqu'elle ne vit que dans la débauche.

En parlant d' « Artistes et courtisanes » (l.23) l'auteur entend bien parler d'hommes riches et de prostituées s'il utilise ces termes pourne pas choquer les lecteurs et éviter la censure.En conclusion, cet extrait relate bien je cite « les honteux stigmates de l'ivresse » (l.14), ce qui renvoi a une réalité pas trèstendre à affronter.

Le mot qui revient le plus souvent dans cet extrait est la débauche car c'est la caractéristique principaleque Balzac veut faire ressortir dans la société de la Restauration.

En utilisant le registre fantastique, Balzac peut définir lasociété comme il la voit en exagérant en comparant cette société a des êtres surnaturels et qui ne connaissent pas la limitedu raisonnable, puisqu'il utile beaucoup le champ lexical de la fatigue « ils se sentirent les bras et les jambes raidis, millefatigues diverses les accablèrent à leur réveil.

» (l.6), « dormeurs » (l.7), « ....ternis par la lassitude » (l.11), « ....un sommeil gêné plus fatigant que réparateur » (l.18-19).Dans ce texte, la lumière du soleil représente la vérité et fait ressortir l'aspectnégatif chez les convives (« mais le soleil éclatant comme la vérité, mais un air pur comme la vertu, qui contrastaient avecune atmosphère chaude chargée de miasme, les miasmes d'une orgie....

» l.32).

Cette phrase veut sans doute dire que lors dela débauche, les convives paraissent beaux, élégants mais a leur réveil, ils sont de retour a une réalité illustrée ici par lalumière du soleil.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/commentaire-kant-3822.html. »

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