Devoir de Philosophie

En quoi Meursault apparaît-il comme un anti-héro tragique ?

Publié le 05/03/2014

Extrait du document

INTRODUCTION L’étranger est un roman écrit par Albert Camus, un grand écrivain du XXème siècle. Il est publié en 1942 durant la seconde guerre mondiale et appartient au mouvement philosophique de l’absurde. Ce roman retrace la vie de Meursault, un personnage singulier qui vit en Algérie. L’extrait étudié ce situe à la fin de la première partie du livre, c’est ici que le comportement du personnage principal va commencer à changer. Nous allons nous demander en quoi Meursault apparaît-il comme un antihéros tragique. Pour cela, nous étudierons dans un premier temps l’omniprésence du soleil et nous nous interrogerons ensuite sur l’engrenage tragique de cet extrait.   DEVELOPPEMENT  Dans cet extrait le soleil est très présent et devient difficile à supporter pour le personnage principal qui ne contrôle plus ses gestes.   Tout d’abord le soleil a un rôle particulièrement important dans cet extrait dans la mesure où il est extrêmement présent. En effet, le mot « soleil « est répété de nombreuses fois et le champ lexical de la brûlure et du feu est rappelé tout au long du texte grâce à des expressions et des métaphores tel que « un souffle ardant « et « pleuvoir du feu «, citées respectivement aux lignes 20 et 21. Toutes ces occurrences évoquent une to...

« l'arme cité grâce à des substantifs comme « glaive » et « couteau » à la ligne 18. Nous avons alors l'impression que toutes ses sensations visuelles, auxquelles s'ajoutent des sensations auditives (« je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front » ligne 17), se sont liguées contre le personnage principal qui en réalité n'est pas le véritable coupable mais seulement un être qui est manipulé par toutes ces ressentiments dû à des éléments cosmiques et naturel comme le soleil et la chaleur des plages d'Algérie. En effet, toutes ces forces se déchainent contre lui et Meursault ne semble plus pouvoir résister contre elles, il est dépassé et c'est même à cause du soleil que Meursault va faire un pas qui va précipiter les choses et qui va avoir de graves conséquences sur toute la suite du roman.

Le mot « pas » et d'ailleurs répété 3 fois ce qui donne une importance immense à un détail qui est en réalité une erreur inexorable et qui fait entrer le personnage dans un engrenage tragique. Nous allons donc maintenant nous interroger sur l'engrenage tragique de cet extrait. Dans un premier temps, On remarque que c'est à cause du soleil que Meursault va accomplir ce geste qui va précipiter les choses et qui va pousser le personnage dans ce mécanisme tragique qui se résume en quatre étapes distinctes. L'étape une, correspond au « pas » en lui-même, on a le sentiment qu'en faisant ce « pas », Meursault entre dans la tragédie et qu'il se rend ensuite compte à la ligne 10 avec l'expression « je savais que c'était stupide », que ce mouvement était inadapté aux circonstances et que cette maladresse va déclencher tout le mécanisme tragique de cette histoire.

La seconde étape coïncide avec le mouvement de l'Arabe à la ligne 11.

Le maghrébin va agir et l'importance de cet acte va être souligné par l'expression « et cette fois ». La troisième étape s'applique à la formule « au même instant », ligne 14, qui accentue l'idée de progression.

Et enfin, la quatrième étape correspond au moment où Meursault tire sur l'Arabe et qu'il commet l'irréparable. L'expression « c'est alors que tout à vacillé »  montre que le personnage est clairement pris dans l'engrenage tragique et la description du paysage qui s'enflamme indique que le dénouement est catastrophique.

En effet, L'auteur nous décrit le décor comme l'apocalypse avec des expressions tel que « la mer à charriée un souffle. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles