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Enfer et damnation corpus

Publié le 11/01/2015

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GARNESSON 02/12/2014 Salomé 1er ESL QUESTION TRANSVERSALE Vous étudierez de quelle manière ces 4 textes représentent l'enfer et la damnation. Le corpus que nous allons étudier est composé de quatre textes portant sur l'enfer et la damnation dont deux textes sont des extraits de pièce de théâtre : la scène V et VI de Dom Juan de Molière (1662) qui est une tragi-comédie et la scène première de Huis Clos de Jean-Paul Sartre (1944) qui est un drame romantique ; ainsi qu'un extrait du poème dramatique La dernière nuit de Don Juan de E.Rostand (1921), qui est aussi un drame romantique et enfin la scène 15 de l'acte II de l'opéra Don Giovanni de Mozart (1787), une tragi-comédie. Ces quatre textes ne présentent pas l'enfer et la damnatio...

« s'enfoncent avec lui dans le sol»; «la terre s'ouvre et l'abîme, et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé»; « il est englouti» , ainsi qu'avec de nombreuses phrases d'exclamations comme «quel tourment!» et l'interjection expressive marquant sa douleur «Ah!».

L'enfer apparaît comme un lieu de torture physique terrifiant. En revanche, les textes 3 et 4 incarnent une toute autre forme de souffrance : une souffrance psychologique.

La dernière nuit de Don Juan de Rostand est un entretient entre Don Juan et le Diable en personne.

Le châtiment que donne le Diable à Don Juan est de le transformer en «guignol» pour l'éternité.

Pour Don Juan, même la torture physique est préférable à cette condamnation.

Cela touche son égaux, lui qui est si prétentieux et sûr de lui: «le grand cercle de feu que mon orgueil mérite!».

L'Ombre blanche, qui représente les femmes qu'il a séduit ainsi que l'espérance et la volonté que Don Juan n'a pas su former en lui, lui ressasse qu'il était dédié à plus gratifiant et que sa mort est cruelle: «Toi qui pouvais remplir les destins les plus grands»; «Toi qui pouvais tenir les plus grandes épées!»; «quel dommage!».

Dans Huis Clos de Sartre, Garcin, envoyé en enfer, est condamné à vivre dans la solitude pour l'éternité, donc à être confronté à lui-même et à se supporter sans arrêt.

On ressent l'angoisse de Garcin qui a du mal à s'exprimer: «Je...Je pense qu'à la longue on doit s'habituer».

Les nombreuses phrases exclamatives et interrogatives témoignent de son inquiétude.

C'est une torture morale comme pour Don Juan.

Les deux personnages souffrent d'une douleur dans l'âme.

Ici l'enfer est un lieu de torture morale, aussi douloureuse que physique en ce sens qu'elle dure pour toujours. Les quatre textes étudiés dans ce corpus sont donc deux interprétations différentes de l'enfer et de la damnation.

Les deux premiers textes pourraient se rapprocher de la vision de l'enfer de Dante dans la Divine Comédie qui conçoit l'enfer comme un lieu de torture physique épouvantable.

Ils en ont une vision traditionnelle.

Les deux autres, qui sont des textes modernes, ont une vision de l'enfer exclusivement psychologique.

Ils sont révélateurs des différents types de douleurs auxquelles les Hommes sont exposés.. »

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