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étude thématique d'oral: l'angoisse

Publié le 26/02/2011

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LISTE    1. Angoisse existentielle de l'homme    a) La place de l'homme au sein de l'Univers. Pensée n° 72. Pascal («Les deux infinis«).    b) Angoisse face à la solitude. Spleen. J. Laforgue (in Poèmes inédits).    2. Angoisse de l'homme face à son avenir    a) Tourment devant le défilé incessant du temps. Les Horloges, E. Verhaeren (in Au bord de la route)    b) Inquiétude face à la vieillesse, à la mort, à «l'hiver«. Chant d'automne, Ch. Baudelaire (Les Fleurs du mal, LVI).    c) Angoisse religieuse dépassée dans la crise mystique. Le Mémorial, Pascal.    3. Angoisse esthétique du créateur    a) Le poète et sa place au sein de la société. L'albatros, Baudelaire (Les Fleurs du mal - II). Le Clown, H. Michaux (Poèmes).    Brise marine, Mallarmé.    b) Le poète, la création, la communication. Tout dire, P. Éluard.

« • C'est à la fois la hantise des précieuses secondes que nous laissons fuir sans en faire bon usage... • Mais aussi la lassitude due à l'idée qu'il faut vivre encore d'une existence désolée par l'ennui. a) Tourment face au défilé incessant du Temps : E.

Verhaeren in Au bord de la route : Les Horloges.

Le temps sans pitié s'écoule sans cesse et laisse entr'apercevoirpeu à peu l'arrivée de la mort.

C'est l'angoisse de sentir cette fuite irrémédiable du temps et l'incapacité de l'hommeà agir sur ces éléments. b) Inquiétude face à la vieillesse, à la mort, à «l'hiver» : C.

Baudelaire in Les Fleurs du mal: Chant d'automne.L'angoisse est également caractérisée par la peur des « froides ténèbres», de l'hiver (symbole) qui va envahir toutl'être.

C'est aussi la peur du «départ».

Existe-t-il une existence après la mort ou bien est-ce un abîme où tout estenglouti ? Mais là, tempérée par le désir de nouveau.

Cf.

Les Fleurs du mal, Baudelaire («Le voyage», CXXVI). « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fondde l'Inconnu pour trouver du nouveau!» Cette pensée qui se penche sur la destinée pose le problème religieux. c) Angoisse religieuse : Pascal, pendant toute sa vie, a été effrayé par l'interrogation angoissée sur le salut. Le Mémorial est une réponse mystique.

Chez Pascal, l'angoisse est caractérisée par une formule des Pensées :«Misère de l'homme sans Dieu».

Il est angoissé par la prédestination et la conception d'un Dieu sévère — visionjanséniste.

Le texte se termine par une certitude. —» Quelques détails : [Le jansénisme.

Doctrine professée par Jansenius, évêque d'Ypres, à propos de la grâce divine.

Par opposition auxidées des jésuites qui s'efforçaient d'accorder davantage à la liberté humaine par rapport à Dieu, les jansénistesaffirmèrent la toute-puissance divine dans le domaine de la grâce.

Pascal avec ses Provinciales (1656) attaqua avecvirulence la position des jésuites, mais Louis XIV voyant dans le jansénisme une menace pour l'unité de l'Étatpersécuta son grand foyer: Port-Royal.

(Destruction de l'abbaye en 1709.)] (Détails à utiliser si des questionssupplémentaires sont posées.) 3.

Angoisse esthétique du créateur a) Le poète et sa place dans l'Univers : H.

Michaux : Le Clown. • Le poète a toujours été un être à part : « Mage », « Voyant » ou « Prince des Nuées » et il est le seul à pouvoircomprendre les « confuses paroles » de la Nature (Baudelaire). • Cette originalité lui vaut d'être rejeté et incompris.

Il dérive à la recherche d'un lieu, d'un endroit propices à sonbesoin d'absolu et où il ne côtoiera plus ses «si dignes semblables ». • Mais où ? Doit-il s'élever, « s'envoler bien loin des miasmes morbides » ou bien doit-il plonger « pour être rien etrien que rien ? » (Michaux). Cette incertitude face à «l'hypocrite lecteur, [son] semblable, [son] frère» (Baudelaire) devient angoisse. b) Le poète, la création, la communication: • Le poète doit transcrire « le langage des choses muettes » aux hommes.

Il doit saisir «cette forêt de symboles» etcommuniquer le message.

Mais celui-ci est si grand, si vaste, si divers et si primordial...

Le poète aura-t-il assez de«mots», de « temps » et d'« audace » pour « tout dire » ? • Deux démarches : — atteinte de l'absolu, — transmission de la connaissance. Brise marine: «Le vierge, le vivace»...

(Mallarmé).. »

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