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étude thématique d'oral: une présentation de la société

Publié le 26/02/2011

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LISTE 1. La société vue par des étrangers (objectivité ou prétexte ?) a) Une société sans égalité : Les cannibales: Montaigne (Dans Des Cannibales I.i.31. Essais). b) Des grands méprisants et méprisables : La morgue des grands: Montesquieu «Lettre 74« Lettres persanes.

2. Importance du rang social a) La grande noblesse : La Belle au bois dormant : C. Perrault, Contes. Les obsèques de la Lionne : La Fontaine, Fables VIII-14. b) L'aristocratie et sa vision de l'honneur : Le pardon du marquis des Arcis : Diderot, Jacques le fataliste. c) Caricatures « Lettre XLVIII « : Portraits : Montesquieu, Lettres persanes. d) Une société écrasant les opprimés : Victor Hugo, Les Misérables, Ire partie, livre 2 «La Chute«, Chap. vil «Le dedans du désespoir«. 3. Organisation politique «Lettre XI, Méfaits de l'anarchie«: Montesquieu, Lettres persanes. «Lettre XII, Les bons troglodytes« : Montesquieu (id.). «Lettre XIV, De la démocratie à la monarchie«: Montesquieu (id.).

« patrie : — rôle de représentation — rôle d'ambassadeur — rôle de commandement dans l'armée • La vraie noblesse doit se mettre au niveau des petits. • La vraie noblesse se situe dans le cœur. Cette société d'Ancien Régime est, de plus, rigoureusement hiérarchisée. 2.

Importance du rang social La société est étagée, hiérarchisée: c'est une «pyramide» (Hugo). a) La grande noblesse Ch.

Perrault présente le cadre de la noblesse du XVIIe siècle, ce qui permet de voir certaines de sescaractéristiques. — La noblesse est oisive.

Elle vit soit à la Cour, où sa seule occupation est l'apparat, soit retirée sur ses terres,entourée de serviteurs. La famille décrite par Perrault semble être une famille royale. — La Cour (cf.

la Cour de Louis XIV peinte — en transposition — par La Fontaine) : ensemble des courtisans chezlesquels souvent règnent la servilité et l'hypocrisie, les dénonciations et les calomnies. b) Diderot présente, lui, l'aristocratie du XVIIIe siècle, classe des privilégiés. Le marquis, décrit par Diderot, est doté d'une noblesse de cœur étrange pour cette époque libertine, et il estmerveilleux que le mariage tienne dans ce siècle de frivolité —> Quelques détails supplémentaires => • On croit au bonheur en ce monde, et les philosophes réhabilitent passions et instincts. • Mais entre «bonheur» et «plaisir» la confusion est tentante : la licence des mœurs devient extrême dans certainessphères de la haute aristocratie ; la frivolité, rançon de l'ironie et de l'esprit, est très répandue. • Rousseau réagit violemment contre cela et répandra peu à peu le goût de la vie simple, du sentiment et de lavertu.

Pourtant la morale de l'émotion qu'il prêche, ainsi que Diderot, est impuissante à guérir les âmes corrompueset blasées, qui cherchent des plaisirs toujours plus savants dans les raffinements de la perversité (cf.

Les Liaisonsdangereuses). c) Mais, parmi les nobles et les aristocrates de cette société guettée par la révolution, il est tentant de brosser descaricatures: voir «Lettre XLVIII» de Montesquieu: «Portraits ». • Ce sont les parvenus dont l'afflux brusque de richesses a tourné la tête (cf.

Turcaret de Lesage, Jeannot et Colinde Voltaire où Jeannot devient marquis de la Jeannotière).

Ils peuvent tout s'acheter sauf une noblesse d'esprit.

Onles respecte pour l'argent qu'ils ont gagné trop vite, non pour eux-mêmes (1er portrait de Montesquieu). • Également les parasites, qui vivent hypocritement aux crochets d'une famille tel ce poète pique-assiette décrit parMontesquieu.

Cf.

aussi Le Neveu de Rameau (Diderot) (2e portrait de Montesquieu). • Mais aussi les jeunes hommes cherchant les jeunes filles à dot, les «confesseurs joli cœur» (3e portrait deMontesquieu...). d) Ces groupes, tous si divers, s'unissent pour écraser les réprouvés tel Jean Valjean (Les Misérables, Hugo).Chacun a toujours besoin d'un plus petit que soi pour ainsi se sentir au rang des nantis. Aussi les «réprouvés de la loi sentent-ils peser de tout son poids sur leur tête cette société humaine » « avec (...)quelque chose de paisible dans la cruauté et d'inexorable dans l'indifférence ». 3.

Organisation politique. »

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