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Evolution De La Femme À Travers La Littérature

Publié le 19/09/2010

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Parler d’une évolution à travers les siècles, c’est un acte plus au moins relatif, car reconstituer  tout un monde disparu, de la base au sommet et du corps à l’âme --pas toujours possible. Et, pourtant on peut le faire à l’aide des images « polies par les ans «, des documents et pourquoi pas ,  à l’aide de la littérature, celle- ci a toujours miroité la société et ses changements.

Suite, je tacherai de faire une rétrospective consacrée à l’évolution de la femme, notamment de l’aristocrate, sa condition dans la société et en fin des fins, à quel point cette condition est reflétée dans la littérature. Avant de vous mettre au bain avec le sujet proprement-dit, je tiens à mentionner une dernière chose: dès qu’on a déjà une littérature écrite au X ème s., je commence le trajet fictif à partir de cette période là jusqu’à présent. Apparemment on se voit éloigné du MA, mais soyez d’accord qu- il est tout près de nous, de quelle façon?--Il engendre tout bonnement le nôtre, il l’a porté et l’a formé, ses traditions circulent, ses idées vivent, son génie lutte dans le monde contemporain. Voyons les femmes: peut-être ont-elles changé de coiffure, de manière, de statut…, mais pas de nature---ce serait bête d’éloigner l’homme de sa nature, M. de Montaigne.

« ait du bien et de la naissance, de l’esprit, enfin tout.

Mais qui peut tout avoir? », La fille. Outre ces reflétions, il serait raisonnable de souligner le rôle de Mme de la Fayette et celui de Mme de Sévigné dansla rédaction de l’image féminine.

A Paris on peut visité le Musée Carnavalet, ancien Hôtel de Mme de Sévigné quiaccueillait naguère la meilleure société de la cour.

Sa correspondance reflète la vie de la cour, d’après ses lettres onapprend que les aristocrates étaient des aimables et talentueuses mondaines qui se contentaient de la sympathiedes autres. Dans L’Intelligence et l’échafaud Albert Camus affirme que pour être classique il faut être créatif et mécanicien: «…pour prendre un exemple classique, il me semble que Mme de la Fayette l’a fait très bien.

Chaque émotion apparueest reconnue est analysée à la fois, ensuite elle prend une décision de conduite ou d’attitude, qu’une nouvelleémotion ne va pas tarder à remettre en cause.

Cela veut dire que le cœur fait plein corp avec la raison.

D’icil’harmonie et l’équilibre entre l’esprit et l’âme. Quand au dix-huitième siècle la femme naît, elle n'est pas reçue dans la vie par la joie d'une famille.

Elle l’acceptecomme une déception.

Ce n'est point l'enfant désiré, devant le berceau où il n'y a que l'avenir d'une femme, le pèrereste froid, la mère souffre comme une Reine qui attendait un Dauphin.Cette condition est bien décrite par Diderotdans la Religieuse.

Tandis que les mères de la petite bourgeoisie ne laissaient jamais leurs fille passer beaucoup detemps au couvent, elles avaient besoin de leurs aide au logis.

De cette façon cette catégorie de filles recevaientune éducation moitié populaire, moitié mondaine: elles étudiaient les arts et les talents de la femme également queles travaux manuels et les fatigues domestiques.

Elle deviennent plus en plus naturelles.

En générale, le siècle desLumières est traversé par deux caractéristiques de base vu la condition féminine: le Naturel avant tout comme artde vivre et le Salon philosophique comme mode de vie.

Ici ce n’est pas la société qui se miroite dans la littérature,mais la littérature qui influence l’esprit.

Les courants philosophiques de Rousseau et les réflexions de Marivaux sur leretour à la nature, d’Abbé Prévost sur la beauté de la campagne influence la cour, incitent les femmes vers lesimple, même Marie -Antoinette délaisse la sophistication. Le goût pour le moderne a donné naissances aux salons.

Les célébrités de la vie intellectuelle organisent dessoupers fins voire galants: les unes prennent le rôle des animatrices, les autres--se lancent dans la correspondanceoù elles suivent les problèmes idéologiques, intellectuels, spéculent sur des sujets brûlants et font même avancer lesidées.

Pour vous vous donner une image claire de ses salons et de la femme du XVIII ème s, je vous conseille de lireMme de Lambert Réflexions nouvelles sur les femmes .

L’avantage de la femme, c’est qu’elle a un goût fin, le bonsens qui fait naître la lumière, donc approcher les idées de l’esprit..je ne crois pas que le sentiment puisse nuire àl’entendement, par contre, il fournit des nouveaux idées » .Elle vient puis de citer Montaigne qui disait que lesfemmes ont un « esprit primesautier ». Après la Révolution Française, plus de perruque, plus de poudre ou de rouge aristocratique.

Le coup d’Etat deNapoléon et l’installation du Consulat mène à ce que l’aristocratie et l’Eglise perdent peu à peu de place.

Pendant cesiècle deux types de femmes se partagent: la Belle malade et la petite bourgeoise lourde et massive.

La bourgeoiseimpose de plus en plus les norme de la famille normale, elle est contre le couple illégitime, le célibat et met le pointsur l’épouse vertueuse.

Elle reste à la maison, car la ménagère représente un idéal de respectabilité et s’occupe del’éducation morale et religieuse des enfants, mais les réceptions chez les unes et les autres permettent aux femmesde se retrouver à l’extérieur.On voit le type de Mme de Rênal, comment la femme change en foncton de différentsfacteurs:de l’épouse amoureuse à la maîtresse, de l’amour à la jalousie, de la jalousie à la haine et toujours atteléepar le sentiment de l’autocondamnation:la femme se permet de tromper l’homme, mais elle sera tout le temps suiviepar ce sentiment.

S’il y a qch de mal qui arrive , elle le reçoit comme une punition de Dieu.

La mentalité de la société évolue vers la liberté et le moderne.

Les femmes obtiennent plus de droits.

Pour faire unecorrespondance entre les femmes décrites et celles qui existaient en vérité, j’ai pris comme support le roman LesLiaisons dangereuses de Laclos .

L’auteur nous met en évidence les trois archétypes des femmes :la Jeune maléduquée, grâce au système des couvents et à la pieuse crédulité des mères, finalement cette femme sera détruiteà cause de ses sentiments irréfléchis; l’autre est représentée par Mme de Tourvel , forte de sa foi, de sescertitudes, épouse fidèle, mais décomposée par la consommation lente des passions et le troisième archétype c’estMerteuil , originale, elle n’a même besoin de se poser en Amazone pour triompher les hommes, elle n’a point commeles femmes coquettes, ce regard menteur qui séduise les hommes, elle les séduisent par un autre moyen---leCharme.

Conclusions: Images préparés en préalable pour démontre l’évolution changeante des femmes à travers les siècles etles goûts de la société.

Voilà une petite histoire d’une grande idée…la femme, quelque soit son statut, son rôle , sa condition dans lasociété, elle reste toujours énigmatique et pour le monde et pour l’écrivain pareillement.. »

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