Explication linéaire – CIII.- Le Crépuscule du matin

« Explication linéaire – CIII.- Le Crépuscule du matin Aspiration du poète à l’Idéal tout au long du recueil, à chaque fois c’est un échec (dans chaque section). Intro : Dans ce poème nous assistons au réveil douloureux de la ville après une nuit de débauche. Problématique : Nous verrons donc comment ce poème dresse une tableau de Paris entre réveil et agonie, à l’image du spleen du poète. Le titre « crépuscule » désigne d’abord le reste de lumière après le coucher du soleil mais il peut aussi désigner la lumière précédent le soleil. 1er mouvement : Première strophe : vers 1 à 2 : - Strophe constituée d’une seule phrase sur deux verres - Dans les deux premiers vers, les verbes « chantait » et « soufflait » sont conjugués à l’imparfait → évoque un souvenir avec une certaine mélancolie, poète nostalgique - La « diane » est personnifiée grâce au verbe « chantait » → action de chanter alors qu’il s’agit d’une sonnerie - Utilisation du mot diane « normalement » → comparaison de la femme qu’il aime au levé du soleil, Baudelaire utilise « diane » avec ironie - Au début du poème le regard est porté sur le « réveil » des casernes → comme si la ville commençait à s’éveiller dans les casernes et ensuite s’étendait dans toute la ville. - Dans ces deux premiers vers nous pouvons constater la dominance des sens → l’ouïe (chantait), la vue (les lanternes), le toucher (soufflait), allitération en « s », «.... »