EXPLICATION LINÉAIRE KING KONG THÉORIE

« Analyse linéaire Virginie despantesKing kong theorie On se retrouve aujourd'hui pour l'explication linéaire de La préface de King Kong Théorie de Virginie Despentes, Présenté comme un ovni dans le monde littéraire Virginie Despentes est né en 1969 elle a un parcours très atypique à 15 ans elle est interné dans un hôpital psychiatrique, elle sombre dans l'alcoolisme se prostitue occasionnellement, c'est un 2006 qu'elle écrit King Kong Théorie son 6e livre, Virginie des pins propose une réflexion sur la femme sur le mariage sur la pornographie sur le viol elle-même était victime à 17 ans à ce moment-là les réflexions genre sur la féminité qu'elle propose son novatrice l'extrait qui fait l'objet de notre étude est la Préface, les premières pages du roman Virginie despentes dans essai montre que les stéréotypes malgré les combats et les progrès perdure c'est la raison pour laquelle nous allons nous demander Problématique : En quoi ce texte refuse les stéréotypes féminin et dédicace King Kong Théorie à tous les exclus de la société ? Pour cela nous étudierons dans un premier mouvement le parallèle entre deux type de femme des ligne 1 à 12 les femmes dans la littérature dans une deuxième partie de la ligne 13 à 22 et enfin les destinataires de King Kong Théorie de la ligne 23 à 35. 1/le parallele entre deux types de femme. Quand nous débutons la lecture de ce texte, nous sommes saisis par la brutalité de l'écriture. De la sorte, cette accumulation installe un rythme saccadé.

J'écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisés, les imbaisables, les hystériques, les tarés, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, ligne 1 à 3. Ces femmes apparaissent comme les destinataires de King Kong Theory, puisque Virginie Despentes déclare écrire pour elle.

Si elle semble à première vue ne pas avoir de caractéristiques communes, elle se réjouit néanmoins sur un point.

Elles ne sont pas séduisantes.

Et immédiatement, l'auteur va se ranger par l'utilisation de la première personne du singulier dans ce groupe de femmes en marge.

J'écris De chez les moches, ligne 1.

Les femmes que l'écrivaine énumère sont exclues pour plusieurs raisons.

soit car elles ne connaissent pas le plaisir sexuel, frigide, mal baisé, imbaisable.

Notons le polyptote, mal baisé, imbaisable, soit parce qu'elles ont un comportement ou un physique qui ne correspondent pas au dictat de la société, les moches, les vieilles, les camionneuses, les hystériques, les tarés.

Ces premières lignes font entendre le discours critique de la narratrice qui utilise l'expression familière « grand marché à la bonne meuf », qui sous-entend que la femme a une valeur marchande, comme si elle était un objet, une chose.

Nous pouvons constater que le style de l'auteur est oral.

Elle écrit comme elle parle et cela va permettre à son propos d'être efficace, incisif.

Cette écriture offerte en outre à proximité avec le lecteur.

Elle anticipe d'ailleurs ses réactions à la ligne 3.

Et je commence par là pour que les choses soient claires.

Elle insiste sur le fait qu'elle n'écrit pas celivre pour les mouvoir, pour se larmoyer sur son sort, comme le précisé de négation.

Que les choses soient claires, je ne m'excuse de rien, je ne viens pas me plaindre.

Respectivement, une négation partielle et une négation totale. refuse de la victimisation et revendique la femme qu'elle est grâce à la proposition circonsentielle de cause, parce qu'être virginie dépende me semble être une affaire plus intéressante à mener que n'importe quelle autre affaire.

Un autre groupe de femmes apparaît à partir de la ligne 7, les femmes à qui tout réussit.

Une nouvelle accumulation est utilisée, des femmes qui aiment séduire, qui sachent séduire, d'autres se faire épouser, des qui sentent le sexe et d'autres le goûter des enfants qui sortent de l'école. qu'il y en ait de jeunes, très belles, d'autres coquettes et rayonnantes, ligne 7 à 10.

Même si le vocabulaire utilisé par la narratrice est mélioratif, nous pouvons constater qu'elle utilise des images provocatrices.

Effectivement, elle associe l'odeur du sexe à celle du goûter des enfants.

Cette deuxième catégorie de femmes s'oppose à la première.

Virginie Depende insiste sur le fait qu'elle ne les condamne pas.

L'adverbe « franchement » montre que.... »