Explication linéaire : « Le Misanthrope » extrait de la scène 4 ; partie 2
Publié le 19/10/2022
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Explication linéaire : « Le Misanthrope »
extrait de la scène 4 ; partie 2
Le portrait est à la mode au XVIIe siècle, on peut le retrouver dans la littérature d’idées mais
aussi dans les romans ou le théâtre.
C’est le cas de l’une des plus célèbre pièce de Molière : le
misanthrope.
Nous verrons la scène 4 de la partie 2, c’est une célèbre scène de portraits dans laquel
Célimène dresse le portrait de personnages connus de ceux qui sont venus la voir dans son salon dont
Clitandre et Acaste.
Cela vous lui donner l’occasion de briller en société par son belle esprit, elle va
dresser le portrait de Belize, adresse client.
Nous allons donc voir quelles sont les procédés dressé par
Célimène qui rendent les portraits efficace.
1.
Le portrait de Bélise
2.
Le portrait de Adraste
3.
Le portrait de Cléon
Célimène développe ici le portrait d’une femme qui n’a aucune conversation.
La réplique de
Clitandre permet de lancer le portrait de Bélise.
Dès le premier vers, on a une formule rabaissante, son
esprit est qualifié de pauvre et sec : « le pauvre esprit de femme, et le sec entretien ».
La ponctuation
forte vient accentuer l’attaque.
Le talent de Célimène et de trouver des formules courte et percutante.
Le portrait est développé en s’impliquant personnellement à la première personne comme nous
pouvons le voir avec « me » et « je ».
Il y a une hyperbole avec « je souffre le martyr ».
L’utilisation de la
formule impersonnelle « il faut » est ici hyperbolisée, la métaphore de « suer » donne l’image de
l’absence de dialogue, cette hyperbole est accentuée par le complément de temps « sans cesse ».
La
stérilité fait référence à l’absence de conversation avec « stérilité » et « mourir », cela nous montre une
absence de vie.
Le vocabulaire « expression » et « conversation » montre que le langage est central, les
deux mots sont placés enfin de vers.
Célimène utilise le pronom « vous » qui permet d’interpeller le
spectateur grâce au théâtre dans le théâtre.
Cela permet de créer de la complicité, de la connivence avec
son auditoire.
L’énumération de sujet de conversation « le beau temps et la pluie, le froid et le chaud »
ils sont futiles, on voit le caractère ennuyeux du personnage.
Les adjectifs « insupportable » et «
épouvantable » sont mis en valeur par la rime, le portrait se termine par une déshumanisation.
Elle est
comparée avec un morceau de bois avec l’emploi d’un verbe qui reflète son absence de raffinement
dans le langage, nous pouvons le voir avec « quel grouille aussi peu qu’une pièce de bois ».
L’ennui est
exprimée par le....
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