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explication linéaire lettre 81 dans les liaisons dangereuses de CHODERLOS DE LECLOS

Publié le 08/03/2022

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choderlos

« Explication linéaire: “Lettre 81”, Les liaisons dangereuses,(Choderlos de leclos) Introduction: Pierre Chorderlos de Leclos était un écrivain qui naquît en 1741 et mourut en 1803, il a donc vécu à la fin du 18ème siècle, une époque partagée entre un héritage « classique » et l’avènement des idées nouvelles annoncées par les philosophes des Lumières et dont la Révolution sera un révélateur. Loin d’une carrière littéraire, il était militaire mais en garnison il résolut de ‘’faire un ouvrage qui sortît de la route ordinaire, qui fît du bruit”.

Ce livre sera les Liaisons dangereuses, qui parurent en 1782 et qui provoquèrent le scandale.

Malgré tout ce roman épistolaire composé de 175 lettres, et divisé en quatre parties connaît un succès fulgurant. Les liaisons dangereuses est un roman sans voix narrative d’une intrigue amoureuse qui se transforme en manipulation machiavélique.

Ce roman invite à réfléchir sur la condition féminine dans la société de cette époque. L’intrigue est conduite par deux libertins, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, qui se plaisent à se jouer des usages d’une société qu’ils jugent hypocrite, frileuse et pudibonde.

Ils repèrent leurs proies, se lancent des défis.

Le jeu de la séduction se transforme au fil des lettres en duel sans pitié. Madame de Merteuil dans cette lettre 81 adressée au vicomte de Valmont, réagit vivement, offensée qu’il ait pu imaginer qu’elle soit faible.

Ce dernier l’a mise en garde contre les dangers d’une liaison avec un autre libertin.

Elle évoque dans le début de sa lettre le manque de discernement des autres femmes « inconsidérées » qui se laissent prendre par la passion et que pour se différencier d’elle, elle a au cours de sa jeunesse Elle va prouver au Vicomte qu’elle n’est pas faible dans cette lettre argumentative et explicative. [LECTURE TEXTE] Problématique: Qu’à fait la Marquise de Merteuil pour devenir ce qu’elle est ? Mouvements: dans ce texte on discerner trois parties: Mme de Merteuil diffère des autres femmes (l.

à l.

), elle s’est éduquée à la dissimulation (l.

à l.

).

Elle est ainsi devenue une femme dont les talents égalent ceux des hommes (l.

à l.

) Tout d’abord, Mme de Merteuil diffère des autres femmes. Première analyse → Elle méprise ces femmes. 1) Le texte débute par un paragraphe dans lequel la marquise affirme sa différence avec les autres femmes.

Son mépris pour les femmes est marqué au travers de l’emploi péjoratif des déterminants «ces » l.1 et « autres » l.3 et également par la question rhétorique à la l.1. 2) Ces éléments confèrent à la lettre un caractère oratoire : le vicomte, dont la prise en compte est concrétisée par le pronom « vous » et au-delà de ce destinataire, le lecteur, va entendre le discours que Madame de Merteuil fait sur la différence entre elle et les autres femmes. Deuxième analyse → Elle a sa propre morale alors que les autres agissent par mimétisme. 1) La suite du paragraphe donne à voir le portrait qu’elle fait d’elle même.

Elle évoque son mode de vie intransigeant, comme le montre les noms « règles » et « principes », qu’elle s’impose par choix et de façon autonome comme le montre l’emploi de la première personne, « je suis mon ouvrage », « je les ai créés ». 2) Cette morale personnelle a été créée grâce à son intelligence comme le montre l’expression « le fruit de mes profondes réflexions ». 3) Dans « je suis mon ouvrage », le verbe d’état « suis » véhicule ce que Mme de Merteuil considère comme sa définition.

Le « suis » est enfermé entre deux pronoms à la première personne. Ceci souligne le fait qu’elle se suffit à elle-même.

Ce qu’elle est, c’est ce qu’elle a fait.. »

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