Explication linéaire Lol V Stein p.63-65

« Français - Analyse de texte HK Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V Stein 1p.63-651 æ-lr*,,r. n *f Wrrt, a/*"r; T, ,â torr*d,à â {67*-,h ûûr" ffi,k^ 5 fP lc Mr( L'extrait soumis à notre étude se situe au moment de f intrigue où Lol V.

Stein, après avoir suivi un homme, Jacques Hold, et Tatiana, son amie d'enfance, s'allonge dans le champ de seigle donnant sur l'Hôtel de Bois afin d'épier les deux personnages.

Notre extrait offre une image frappante du topos durassien du regard à la fenêtre.

Cette scène dans laquelle le narratetx nous donne à voir ce qu'aperçoit Lol V.

Stein, précise le caractère de ce personnage - à la suite de l'épisode du bal - défini par une pulsion déterminante de son comportement: Ie besoin et le plaisir de voir.

Ce voyeurisme mis en lumière dans cet extrait propre au >, est articulé par un jeu de narration d'un narrateur-personnage qui d'ordinaire dans un refus du « je )>, se retrouve tiraillé entre le « je >> et sa désignation à la troisième personne, au sein d'une séquence extrêmement cinématographique.

Ce narrateur, à la fois en tant qu'acteur et producteur a")9 récit, nous prodigue, par un effort herméneutique de notre part, les clés nécessaires à la compréhension de la crise par laquelle ce-dernier est habité. Au sein de cet extrait, le fantasme de Lol subordonné au trouble du narrateurpersonnage, par une simple dynamique de jeu de regards, provoque un véritable séisme dans Ie récit.

Dans quelle mesure cet extrait, en tant que séquence cinématographique, est-il révélateur de la tension identitaire d, ) );ÿ narrateur provoquée par Lol V.

Stein animée par son désir de voyeurisme? y' 1 "jw h û ÿ, Vt Français - Analyse de texte HK Il convient tout d'abord d'analyser la matérialisation du fantasme de voir de Lol sur un véritable écran de cinéma (1-20), avant d'observer la tension produite lorsque l'écran se renverse et que l'écran observé croise le regard du :le de f identité du narrateur (21-32). Notre extrait s'ouvre sur le déclin de la lumière du jour - plongeant le cadre en dehors de l'hôtel dans le noir - et s'achève sur la lumière de la chambre s'éteignant.

Cet >, est celui un espace infini, intouchable, inatteignable, qui est pourtant atteignable par regard, mais qui demeure impalpable, et qui donc laisse place à f imagination.

Il peut symboliser le désir de Lol, qui s'articule autour duvoir, celui d'un horizon si partiel - car ne donne pas tout à voir - qu'il ouvre vers une projection imaginaire des désirs.

Alors, lorsque celui-ci « fperds] toute couleur », il passe en noir et blanc, et devient accessible.

Les désirs de Lol peuvent prendre place ici, en passant de f illusion au possible.

L'objet de son désir devoir est, dans cet extrait, tourné vers (( I'homme » ; celui-ci se trouve être Jacques Hold, un personnage du récit,mais également le narrateur de ce récit.

Ce qui est vu de l'extérieur, ), n'est l'homme mais son ombre.

Ici, Lol voit sans réellement voir, mais elle tl qui il s'agit ; tout comme Ulysse voyantAchille revenir sous la formZ, d'une ombre dans l'Odyssée qui règne parmi les morts : ici, >, l'ombre fait ombre au rectangle permeffarrtIa réalisation des désirs de Lol, mais en est en même temps une incarnation.

Ces passages réguliers de l'ombre nous montrent un théâtre d'ombres d'une silhouette d \\ un u ,+* 1 écran, conferant à cet extrait une cinématographique.

Mais également, Ia présence la présence d'un élément désagréable, qui ne serai non pas l'homme mais qui elle, ne fait pas Lol dans le.... »