Expliquez ce mot de Vinet sur Marivaux : « C'est un Racine en miniature. »
Publié le 15/02/2011
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— En quoi l'œuvre de Marivaux fait-elle songer a celle de Racine ? — Nous n'avons affaire ni à des comédies de mœurs : cadres de fantaisie (cf. les Fééries de Shakespeare), ni à des comédies d'intrigue : action d'une parfaite simplicité. Ex. Les Surprises de l'Amour : deux jeunes gens qui se sont rencontrés pour affaire se mettent à s'aimer et lé découvrent en cinq actes ; — ni à des comédies de caractères : Marivaux n'étudie pas l'obsession durable que fait subir une manie ou un état (l'Avare, le Misanthrope), mais la crise par où passe un être.
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- «La tragédie, dit Racine, demande une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui, s'avançant par degrés vers sa fin, n’est soutenue que par les intérêts, les passions et les sentiments des personnages. » Expliquez à l’aide d'exemples.
- « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il fat entendre par « tristesse majestueuse ».
- « Ce n'est pas une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie: il suffit que l'action soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il faut entendre pas « tristesse majestueuse ».
- « Ce n'est pas une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie: il suffit que l'action soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il faut entendre pas « tristesse majestueuse ».
- Expliquez, et discutez s'il y a lieu, cette opinion de Vinet : « Peut-être faut-il être jeune pour s'égayer habituellement à la lecture de Molière, et en général des poètes comiques. Oui, la comédie en elle-même est plus triste, au fond, que la tragédie. »