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Expose de Français - La Bête humaine, un roman naturaliste

Publié le 12/01/2013

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Le Roman naturaliste C'est un mouvement littéraire qui a marqué le roman français entre les années 1865 et 1890, et dont Zola fut le promoteur et le chef de file. Le naturalisme cherche à introduire dans l'art la méthode des sciences expérimentales appliquées à la biologie par Claude Bernard, qui est lui, un médecin et physiologiste français. Les oeuvres naturalistes sont très construites. Par exemple, L'Assommoir en 1877 de Zola, Les Soirées de Medan en 1880 par différents auteurs ou encore Pierre et Jean en 1888 de Maupassant. Le naturalisme est dérivé du réalisme, qui est un courant littéraire apparu en Europe dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est. Les sujets sont dans la classe moyenne ou populaire. Les thèmes abordés sont plutôt le travail salarié, les relations conjugales, les affrontements sociaux. De plus, pour le naturalisme, l'artiste doit savoir se détacher du réel pour lasser sa part à l'imagination et a la création esthétique. Tout ce programme est systématisé et repris par le mo...

« “ Nous expérimentons, cela veut dire que nous devons pendant longtemps encore employer le faux pour arriver au vrai.

”  Idée a priori : Hérédité, qui joue un rôle considérable dans le roman naturaliste.

La Bête humaine , roman naturaliste, est classée parmi ceux des romans de la série des Rougon-Macquart, ou toute la vie des personnages est basée sur l’hérédité et les conséquences des actions de leurs ancêtres.

Ainsi, Jacques Lantier, personnage principal, est le fils de Gervaise Macquart, héroïne de l’Assommoir.

Cette dernière épousa l’ouvrier Coupeau, qui devint alcoolique et les fit sombrer dans la mort.

Jacques fut recueilli par sa Tante Phasie, et vécut dans le monde des chemins de fer.

Avenir : prédéfini par son hérédité, et son envie de tuer vient de son père alcoolique.

Les autres personnages (Roubaud, Séverine, Flore) échappent a la tare héréditaire, mais sont soumis à leurs instincts et subissent une domination du milieu et du moment.  Zola met en place tous les éléments nécessaires au déroulement de son roman dès le 1 er chapitre Personnages principaux présents, caractères respectifs déjà ébauchés, intrigue déjà lancée (décision de tuer Grandmorin prise dans le 1 er chapitre)  Situation sociales des personnages, conditions de vie, dont Zola souligne l’importance sont mis en place dès le 1 er chapitre.

“ L’homme n’est pas seul, il vit en société, dans un milieu social […], ce milieu social modifie sans cesse les phénomènes ”  On trouve donc une ambiguïté de la Bête humaine : l’auteur a une volonté de respecter les règles posées lors du Roman Expérimental , de se plier à une méthode scientifique en modérant les sentiments personnels mais il y a une présence d’une « force supérieure » incontrôlable et mystérieuse qui constitue l’arrière-plan de toutes les scènes, qui hante le roman du début à la fin, constituant par la une entorse à la littérature « expérimentale ».. »

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