Exposé : Thucydide, naissance de la société civilisée (I. 4-7)

« Les pirates affrontaient « des peuples sans remparts qui vivaient dans des bourgades » comme on peut le voir L5, l'absence de remparts pour se défendre démontre une instabilité des bourgades.

Il parle de bourgade et non de cité, il n'y avait pas encore de concentration d'habitants, le politique était limité, c'était des sociétés « primitives ».

L'usage de porter les armes en est le symbole, une fois leurs défenses assurés face au pirates, les grecs purent s'orienter vers « un raffinement nouveau » L18.

Le vêtement raffiné est un index de civilisation.

Les grecs ne sont pas pour autant devenues des peuples pacifistes, ainsi entre 498 et 322, Athènes a été en guerre en moyenne deux années sur 3.

Mais la violence n'est pas le propre des sociétés grecs, c'est ce qui les oppose aux barbares.

Les barbares représentent la bia, la violence animale, élément de chaos, imprévisible et signe d'un dérèglement absolu.

La guerre, ou polemos en grec, correspond plus à l'agon, aux concours sportifs, avec ces règles précises sans déchainement de violence animale. - C’est le sentiment d’Hybris qui caractérise le barbare, elle comprend la violence.

C’est toute la démesure du barbare et s’oppose à la tempérance des grecs.

S’il est rattaché au barbare, cette notion est similaire au péché du christianisme, même si cette notion n’existe pas à cette période. B) Les barbares : un contre-modèle économiques - Si pour les grec d'autrefois, la piraterie « n'impliquait rien d'honteux et apportait plutôt un élément de gloire » comme le souligne Thucydide aux lignes 6 et7.

A l'époque classique, c'est l'agriculture qui est valorisé. Les barbares étaient considérés comme de mauvais agriculteurs.

Cela l'oppose au modèle du citoyen agriculteurs.

La piraterie était un moyen de subsistance pour les peuples barbares, il permettait de chercher « de quoi manger pour les faibles ». Dans les démocraties classiques, chaque citoyen possède un lopin de terre lui permettant de subvenir à ses besoins, c'est un modèle idéal autarcique. Le polemos pour les grecs apporte des ressources et des réserves en argent, la piraterie quant à elle apporte les ressources nécessaires à la survie du peuple, qui une fois utilisés obligent les pirates à de nouvelle rapine, des actions violentes destinés à récupérer les ressources des autres. (La piraterie est un frein aux commerces maritimes qui est très important après la colonisation grec de la méditerranée.) On peut parler de contre modèle économique barbare face au système grecque. C) Idée de progrès historique monopolisé par les grecs Durant le premier paragraphe Thucydide assimile les grecs d’autrefois aux barbares installés en bordure du continent.

(Le barbare est situé au bord du continent car le cosmos a pour centre Delphes, le monde grec.

Les barbares sont étrangers à ce monde. Peut-être A) ou pas du tout) Le passage suivant : « Les tous premiers à quitter les armes furent les athéniens » L17,18 marque le progrès de la cité athénienne.

Il fait la même remarque de progrès au sujet de Sparte quand il dit qu’au sujet des costumes tout simple : « Les lacédomiens furent les premiers » l22.23 à mettre en place une égalité plus grande entre la masse et les plus fortunés. Progrès de la civilisation par la liberté et l’égalité entre les citoyens face au barbare servile de son despote.. »