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Fait littéraire sur Le Malade Imaginaire

Publié le 10/12/2012

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Le mensonge médical OEuvre étudiée :Le Malade imaginaire, Molière (Edition folioplus, 2012) Présentation du fait littéraire : Eléments de contextualisation : Le Classicisme : Définition : "Classique" et "classicisme" désignent les auteurs de la seconde moitié du XVIIe siècle, siècle d'or de la littérature, qui développent une esthétique fondée sur l'idéal de perfection. Le classicisme français correspond à une période brève dans l'histoire de France, la première partie du règne personnel de Louis XIV (1661-1685). Ce n'est pas une école, mais l'affirmation d'un consensus autour des mêmes modèles et des mêmes goûts. Ainsi, le classicisme possède une poétique, un ensemble de règles établies par des théoriciens. Il devient un modèle artistique à suivre. Le classicisme prendra fin avec la Querelle des Anciens et des Modernes qui dicte l'émancipation des modèles antiques. La comédie-ballet : Avant Molière, la littérature et la musique ne faisaient pas bon ménage. Certains artistes, comme les poètes de la Pléiade (grand mouvement poétique du XVI e siècle), avaient bien essayé de les réconcilier, mais avec un succès limité aux « chansons « (poésies mises en musique). Au milieu du XVII e siècle, de nombreux poètes dédaignant la musique jugeaient celle-ci indigne de se mêler à leur art. Molière apaisa cette querelle en composant les « Fâcheux «, comédie mêlée de chants et de danses.

« Faits littéraires St ève Ch ételat s'approcher du mime : les danseurs doivent d ésormais figurer une action. La musique gagne   en   vivacit é,   en   expressivit é,   pour   s'accorder   aux   situations   des   personnages   et   de   l'atmosph ère   gaie   et   mouvement ée   de   la   com édie.

  Le   texte   à  son   tour   prend   des   accents   musicaux. Ainsi constitu ée, la com édie ballet des « f âcheux » devait  être le mod èle du genre. Apr ès Moli ère: Moli ère aura  écrit une quinzaine de com édies ballets, soit un peu moins de la moiti é de sa   production th éâ trale. Apr ès lui, le genre de la com édie ballet ne sera plus gu ère repr ésent é   car il sera remplac é par l'op éra. Pourtant, le proc édé qui consiste  à intercaler des passages chant és et dans és dans une histoire   dialogu ée reste tr ès actuel, si l'on juge par le succ ès que conna ît la com édie musicale depuis   plusieurs d écennies, au th éâ tre comme au cin éma. Contextualisation de la pi èce du Malade imaginaire : Le   Malade   imaginaire   est   la   derni ère   com édie   écrite   par   Moli ère.

  Il   s'agit   d'une   com édie­ ballet en trois actes (comportant respectivement 8, 9 et 15 sc ènes), repr ésent ée au Th éâ tre du   Palais­Royal le 10 f évrier 1673 par la troupe de Moli ère ; apr ès les « com édies d ésesp érées »   (Dom Juan ou le Festin de pierre et Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux). La pi èce tourne essentiellement autour d'Argan, qui est le « malade imaginaire » qui a donn é   son   titre   à  la   pi èce.

  Veuf,   il   s'est   remari é  avec   B éline   qui   simule   des   soins   attentifs,   mais   n'attend en r éalit é que sa mort pour pouvoir h ériter. Il se fait faire des saign ées, des purges et prend toutes sortes de rem èdes, dispens és par des   m édecins p édants et soucieux davantage de complaire  à leur patient que de la sant é de celui­ ci. Toinette, sa servante, se d éguise en m édecin et lui dispense des conseils plein d'ironie o ù   elle se moque du ridicule des m édecins. Ang élique, sa fille, aime Cl éante au grand d épit d'Argan. Il pr éférerait voir sa fille mari ée à   Thomas Diafoirus lui­m ême m édecin. Pour les tirer d'affaire, Toinette recommande  à Argan de faire le mort. Sa femme est appel ée   par Toinette, et manifeste sa joie d' être d ébarrass ée de son mari devant celui­ci, qu'elle croit   mort. Toinette appelle ensuite Ang élique, qui manifeste un chagrin sinc ère de la mort de son   p ère : celui­ci arr ête aussit ôt son jeu et accepte l'union de sa fille avec Cl éante,  à la condition   que ce dernier devienne m édecin. Son fr ère, B éralde, lui conseille de devenir m édecin lui­ m ême,   ce   qu'il   accepte.

  La   pi èce   se   termine   par   une   c érémonie   bouffonne   d'intronisation   d'Argan  à la m édecine.. »

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