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FICHE LITTERAIRE CURSIVE DES MOTS DE SARTRE

Publié le 22/02/2012

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FICHE LITTERAIRE CURSIVE DES MOTS DE SARTRE (1964) I. Présentation de l'oeuvre => Typologie : Un récit autobiographique (cf. l'énonciation à la 1ère personne du singulier) Un récit de souvenirs et de réflexions fait par un quinquagénaire, car Sartre avait entre 49 et 59 ans lors de son écriture (l'ouvrage a été composé en 10 ans). => Période concernée : les onze premières années de l'auteur, qui correspondent au séjour du bébé et du jeune enfant qu'était Jean-Paul chez ses grands-parents maternels, les Schweitzer, dès le veuvage de sa mère jusqu'au remariage de celle-ci => Composition de l'ouvrage : le récit est composé de 2 parties Lire et Ecrire d'égale longueur Lire : Introduction de l'ouvrage Evocation de la magie des lettres imprimées, puis de la lecture Ecrire : Evocation de la magie de l'écriture Conclusion de l'ouvrage Lecteur => Ecrivain , tel est le parcours traditionnel de tout auteur
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« - sentiment de la différence => Des qualités : Un enfant supérieurement intelligent (sensibilité - culture - imagination...) Une vocation d'écrivain précoce Un élève brillant (sentiment encourageant de supériorité) Un rôle de protecteur vis-à-vis de sa mère III.

Le regard de l'écrivain => Le regard d'un adulte sur son enfance un même nom, une même identité mais deux "je" - l'enfant Poulou - Le narrateur adulte, Jean-Paul Sartre, un écrivain réputé, un philosophe reconnu => Un regard affectueux, nostalgique - envers sa mère, une complice, une grande soeur, qui savait donner vie à des mots et à des textes - envers son grand-père qui l'a initié à la lecture et au culte des grands écrivains - envers ses grands-parents, protecteurs, unis dans l'expression affective Karlémami => Un regard ironique, amusé - envers ces mêmes grands-parents qui ont maintenu sa mère, Anne-Marie, dans le rôle d'une éternelle grande fille et de grande soeur de Jean-Paul, et qui ne l'ont jamais considérée comme une veuve, adulte et mère de famille - envers sa propre enfance et sa prime jeunesse que sa famille a essayé de lui rendre "dorée", et qu'il démystifie - envers lui-même qui s'imposait des devoirs moraux, comme celui de protéger sa mère => Un regard critique - envers ses grands-parents qui ont coupé le jeune Jean-Paul de l'image de son père, et de sa famille paternelle - envers son éducation bourgeoise et protestante, sa vie de "caniche d'avenir", qui l'a coupé des réalités de la vie - envers ses congénères qui l'ont superbement ignoré, et dont il a été tenu à l'écart IV.

Le titre => Titre définitif : Les Mots ; mais Sartre avait pensé à Jean sans livre, mais la connotation familiale aurait été négative - Le titre définitif insiste davantage sur la destinée du futur écrivain, sur son attirance d'enfant pour les caractères d'imprimerie, puis pour les textes imprimés, et enfin pour l'écriture et la composition. V.

Les rapprochements. »

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