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fiche S

Publié le 15/06/2015

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Fiche 1. Fonctionnement de l'argumentation. L'argumentation est l'acte énonciatif par lequel nous organisons notre pensée afin de défendre notre point de vue et, surtout, de convaincre ou persuader autrui. - Démontrer correspond au projet de prouver qu'une affirmation objective est vraie. On utilise ainsi des exemples concrets, des données vérifiables voire des calculs. - Convaincre consiste à tenter de faire adhérer le destinataire à son opinion au moyen d'arguments, d'idées rationnels. On fait appel à l'intelligence et au raisonnement logique de celui-ci. - Persuader, c'est s'appuyer sur la sensibilité et les émotions du destinataire. Le thème est ce dont on parle ; on peut souvent le formuler sous la forme d'un groupe nominal. La thèse est l'idée principale défendue car elle semble à l'énonciateur être la plus proche de la vérité. Elle peut se formuler au moyen d'une phrase. (Thèse = thème + avis global de l'énonciateur ou énonciatrice.) Les arguments correspondent aux idées secondaires qui servent à prouver que la thèse défendue est valide et solide. Ils peuvent s'appuyer sur des exemples. * Afin de rendre une argumentation convaincante, il est possible d'utiliser des procédés pour renforcer son propos comme suit (manuel Nathan p° ): en structurant ses arguments avec clarté : des faits et arguments à l'idée principale = induction ; de la thèse aux arguments et exemples = déduction ; en utilisant les idées adverses pour les contrecarrer = concession ; en s'attaquant non pas directement aux idées combattues mais à ceux qui les formulent = argument ad hominem ; en utilisant l'argument d'une personne de référence = argument d'autorité. en utilisant des connecteurs logiques, en produisant des exemples, en utilisant le registre didactique et/ou le registre polémique? * Pour être persuasif, l'énonciateur peut recourir à des procédés plus proches des impressions, des sentiments, comme suit : registres lyrique et oratoire, pathétique, comique, satirique, procédé de l'ironie ; toutes les figures énonciatives, de construction et de sens qui donnent de l'importance aux mots et au discours mêmes (syntaxe et rythme, analogie, substitution). Les figures d'intensité sont aussi souvent persuasives (hyperbole et gradation ; euphémisme et litote : manuel Nathan p° ). Bien sûr, ces procédés argumentatifs peuvent se combiner dans un même énoncé. Fiche 2. Préparation d'un travail d'écriture d'invention à visée argumentative. LA LECTURE DU SUJET. Je perçois les enjeux du sujet par rapport au corpus. J'ai repéré le genre d'écrit que je dois produire et ses caractéristiques. Il s'agit de bien circonscrire les exigences comprises explicitement ou implicitement dans le libellé. J'ai repéré les exigences du sujet (registre(s), thème(s), situation, procédés, forme, longueur [le plus souvent, elle n'est pas indiquée, on attend au moins deux pages le jour du bac...). LA PRÉPARATION DU TRAVAIL D'ÉCRITURE. Je construis une argumentation pertinente : thèse et arguments illustrés à l'aide d'exemples. J'ai mis en place un plan qui permette un développement progressif. LE DEVELOPPEMENT. Je fais un paragraphe introducteur le cas échéant (chapeau pour un article de presse, entête pour une lettre?). Je respecte les exigences du genre littéraire demandé (poème, scène de théâtre - monologue, tirade, dialogue -, essai, article, lettre, journal intime, discours, dialogue...). Je respecte la situation d'énonciation attendue (où ? quand ? qui parle ? à qui ? à quelle époque ?, dans quel but ?...) . J'adopte le ou les registre(s) littéraire(s) exigé(s) ou choisi(s) : comique, épidictique (éloge et blâme), tragique, polémique, pathétique, lyrique ... J'organise mon texte en suivant mon plan et en utilisant des paragraphes distincts (alinéa correct = saut de ligne plus espace d'environ deux centimètres). Je soigne la fin du texte qui laisse une impression décisive au lecteur en utilisant, par exemple une organisation syntaxique rigoureuse et efficace, une figure frappante, etc. ( suivie d'une formule de congé quand il s'agit d'une lettre). L'EXPRESSION ÉCRITE. J'utilise pertinemment et d'une manière diversifiée les connecteurs logiques. Je choisis avec attention mon vocabulaire pour exprimer au mieux mes idées et faire apparaître une certaine richesse lexicale. De plus, je vérifie l'absence de répétitions maladroites. J'utilise un niveau de langue approprié à mon écrit (le plus souvent soutenu). Mon style est clair et précis. J'utili...

« Fiche 2.

Préparation d’un travail d’écriture d’invention à visée argumentative. LA LECTURE DU SUJET.

 Je perçois les enjeux du sujet par rapport au corpus.  J’ai repéré le genre d’écrit que je dois produire et ses caractéristiques.

Il s’agit de bien circonscrire les exigences comprises explicitement ou implicitement dans le libellé.  J’ai repéré les exigences du sujet (registre(s), thème(s), situation, procédés, forme, longueur [le plus souvent, elle n’est pas indiquée, on attend au moins deux pages le jour du bac...).

LA PRÉPARATION DU TRAVAIL D’ÉCRITURE.  Je construis une argumentation pertinente : thèse et arguments illustrés à l’aide d’exemples.

 J’ai mis en place un plan qui permette un développement progressif. LE DEVELOPPEMENT.

 Je fais un paragraphe introducteur le cas échéant (chapeau pour un article de presse, entête pour une lettre…).  Je respecte les exigences du genre littéraire demandé (poème, scène de théâtre — monologue, tirade, dialogue —, essai, article, lettre, journal intime, discours, dialogue...).  Je respecte la situation d’énonciation attendue (où ? quand ? qui parle ? à qui ? à quelle époque ?, dans quel but ?...) .  J’adopte le ou les registre(s) littéraire(s) exigé(s) ou choisi(s) : comique, épidictique (éloge et blâme), tragique, polémique, pathétique, lyrique ...

 J’organise mon texte en suivant mon plan et en utilisant des paragraphes distincts (alinéa correct = saut de ligne plus espace d’environ deux centimètres).

 Je soigne la fin du texte qui laisse une impression décisive au lecteur en utilisant, par exemple une organisation syntaxique rigoureuse et efficace, une figure frappante, etc.

( suivie d’une formule de congé quand il s’agit d’une lettre). L’EXPRESSION ÉCRITE.  J’utilise pertinemment et d’une manière diversifiée les connecteurs logiques.  Je choisis avec attention mon vocabulaire pour exprimer au mieux mes idées et faire apparaître une certaine richesse lexicale.

De plus, je vérifie l’absence de répétitions maladroites.  J’utilise un niveau de langue approprié à mon écrit (le plus souvent soutenu ).

 Mon style est clair et précis.

J’utilise avec prudence des phrases longues ou complexes qui peuvent nuire à la clarté du texte et de ses significations.

 Je prends soin de considérer la ponctuation, qui est un outil de communication écrite essentiel.

 L’orthographe, grammaticale en particulier, est vérifiée avant de rendre la copie. Fiche .

Stylistique.

Quelques figures de l’analogie et de la contiguïté.

(retour sur des figures vues en 2 nde ) 1.

Figures de l’analogie. Ces figures consistent à comparer deux éléments.

L’objectif est de caractériser, définir, décrire ce dont on veut parler (le référent), au moyen d’un élément imaginaire, absent, choisi par l’énonciateur.

Celui-ci sollicite l’imagination de son énonciataire pour l’aider à comprendre (comparé et comparant renverront à des informations souvent proches) ou le surprendre (ils seront dans ce cas hétérogènes, éloignés dans notre perception habituelle).

L’analogie peut donc procéder d’un projet explicatif ou descriptif mais aussi d’une dynamique créative, poétique.

La structure de ces figures peut être représentée sous la. »

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