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françois villon

Publié le 01/12/2012

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François Villon (1431- après 1463) François de Montcorbier fut confié par sa mère, une pauvre veuve, à Maître Guillaume de Villon, chanoine et chapelain, professeur de droit. Celui-ci l'envoya suivre les cours de la faculté des arts où il passa le baccalauréat et la licence. Il s'inscrit ensuite à la faculté de droit, mais il néglige les études, il court les tavernes et les mauvais lieux. En 1455 il doit quitter Paris à la suite d'une rixe. En 1456 il prend part à un vol avec effraction au collège de Navarre. En cette année il compose Le Lais ou Petit Testament, cette ?uvre est écrite par Villon avant de partir pour Angers sous prétexte d'oublier un amour malheureux : en fait le séjour dans la capitale est devenu dangereux pour lui. Dans cette ?uvre en octosyllabes, le poète distribue à tous ceux qui l'ont connu des « legs « plaisants De 1456 à 1461 Villon vit dans la misère dans la vallée de la Loire. En 1461 l'évêque d'Orléans le fait emprisonner à Meung-sur-Loire. Il implore la protection de Charles d'Orléans. Il amnistié lorsque le roi Louis XI passe par Meung. Revenu à Paris, Villon réfléchit sur son destin et compose Le Grand Testament, une ?uvre en octosyllabes où sont enchâssés des rondels, des ballades et des pièces lyriques. Elle contient des sarcasmes et des invectives, mais le ton est devenu plus grave. Villon est encore arrêté en 1462 pour vol. Après avoir subi la question de l'eau, il est condamné à la potence. L'attente de ce destin horrible lui inspire La ballade des Pendus. Il est gracié cependant, mais on perd sa trace. LA VISION DE L'HOMME ET DE LA SOCIETE CHEZ FRANCOIS VILLON La fin du Moyen-Âge est un âge de profond pessimisme, c'est la fin d'une époque, celle du héroïsme, la vision sociale est accablée après la Grande Peste du XIVème siècle et en pleine Guerre de Cent Ans contre les Anglais. Mais c'est aussi la période de grands changements, l'architecture se renouvelle, tout comme les arts et la littérature, la monarchie voit apparaître de nouveaux rois : des rois modernes et l'émergence d'un État plus centralisé se profile, c'est l'époque des mutations. La littérature change aussi, le moyen français prend le pas de l'ancien français dès le XIIIème siècle mais c'est surtout la co...
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« de son temps. Il nous offre ainsi sa propre vision de l'être humain et de la soci été, puisqu'il se base   sur eux pour  écrire sa po ésie. On peut se demander quelle est la vision de l'homme et de la soci été   chez Fran çois Villon dans les Po ésies Compl ètes ?  I­ Une po ésie ancr ée dans la soci été d'ordres du XV ème si ècle  a) les repr ésentants de l'autorit é : la noblesse    p95, IX, Le Testament   figure du roi et du Dauphin « ainsi en preigne au feu Daulphin ! », FV →   parle ici de Louis XI qui ne supportait pas son titre de Dauphin, c'est rebell é contre son p ère Charles   VII et s'est exil é. Cet effacement de titre est un changement de statut pour lui mais aussi une   marque de reconnaissance de la part de FV  à son nouveau roi.     probl èmes avec Charles VII, roi de France, querelles  étudiantes (1453­1454 suppression cours) il   en parle dans Le Testament         Charles d'Orl éans   p279, VII, Po ésies Diverses   « prince clement » remerciement pour l'avoir → →   accueilli  => il y a quand m ême un certain respect des nobles, FV ne se moque pas d'eux comme il le fait pour   le second ordre sup érieur, le clerg é, il semble respecter  leur sup ériorit é, ou peut­ être est­ce par   int érêt (protection, subventions?) b) un ordre moqu é mais n écessaire : le clerg é    Dans Le Lais, FV se moque des figures d'autorit é dont les eccl ésiastiques qu'il juge trop bien   nourris (sous­entendu, trop entretenus et trop riches)    FV a pourtant re çu une  éducation religieuse, sa m ère  était pieuse et il a  été élev é par le chapelain   Guillaume de Villon, il a m ême  été clerc (mais fut r évoqu é en 1461 ), pourtant il se moque du clerg é   et parodie ses  éléments comme le testament avec « son » Testament il se tourne en d érision la   ferveur religieuse tout en  étant sinc ère. »

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