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FRÉRON Élie-Catherine : sa vie et son oeuvre

Publié le 06/12/2018

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FRÉRON Élie-Catherine (1719-1776). Publiciste et critique né à Quimper, il fait ses études chez les Jésuites puis enseigne quelque temps au collège Louis-le-Grand. Il se tourne rapidement vers le journalisme littéraire et collabore avec l’abbé Pierre François Desfontaines à la rédaction du périodique Observations sur les écrits modernes. En 1745, il fonde les Lettres de Mme la comtesse de *** sur quelques écrits modernes, où il attaque les réputations les mieux établies. Sur ordre de Mme de Pompadour, la publication est interdite, et Fréron emprisonné à Vincennes (1746). On le retrouve ensuite auprès du duc d’Estouteville, dont il est le secrétaire et avec qui il travaille à une adaptation française du VIIIe chant de l’Attoms de Gianbattista Marino (les Vrais Plaisirs ou les Amours de Vénus et d'Adonis, 1748). 

« phes >> en qui i 1 voit une association de malfa ite ur s : « Ils se sont associés [ ..

.

] pour ce commerce d'erreur.

Ces puissances philosophiques ont conclu entre elles une ligue offensive et défensive ».

Certains des épisodes de cene lutte sont restés célè­ bres.

En 1759, l'Année liuéraire publie une lettre de Pierre Patte, un graveur ayant travaillé pour l' Encyclopé­ die, qui accuse Diderot d'avoir plagié les planches com­ mandées par Réaumur pour les Descriptions des arts et métiers de l'Académie des sciences.

L'accusation n'est pas sans fondement, et une commission nommée par l'Académie des sciences est chargée de vérifier les asser­ tions de Pane.

L'affaire se terminera par un compromis [voir ENCYCLOPI!DIE].

En 1760, Voltaire donne une comé­ die, l'Écossaise ou le Café, dans laquelle il met en scène un personnage du nom de Frélon, «écrivain de feuilles », qu'il définit dans sa Préface comme un de« ces miséra­ bles qui se font un revenu de leur impudence, de ces Arétins subalternes qui gagnent leur pain à dire et à faire du mal sous le prétexte d'être utiles aux belles-lettres, comme si les vers qui rongent les fruits et les fleurs pouvaient leur être utiles ».

Tout Paris, à commencer par Fréron lui-même, reconnaît dans ce Frélon le critique de l'Année littéraire.

Il serait injuste de mettre dans cette suite d'escarmouches tous les torts du côté de Fréron q ui est sans doute sincère quand il dénonce les idées subversives des «Philosophes», et les attaques portées contre lui par Voltaire («c'est un homme qui est dans un décri et dans un mépris général, tout sortant de la prison où il a été mis pour des choses assez vilaines ») ou par Diderot (. »

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