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GERMINIE

Publié le 19/05/2020

Extrait du document

Commentaire de texte Le XIX est marqué par l’arrivée du naturalisme. Ce mouvement est caractérisé par de nombreuses descriptions, le but est aussi de montrer la réalité de la vie surtout dans les classes populaires. Cette époque est aussi l’Age d’or du roman qui avant n’était destiné qu’aux femmes. Parmi les grands auteurs nous retrouvons Émile Zola, Alphonse Daudet ainsi que les Frères Goncourt. Même si Zola a été le plus connu, ce sont les frères Goncourt qui ont initié le mouvement. Ayant de l’argent suite à la mort de leurs parents Edmond et Jules Goncourt habiteront ensemble et se consacreront à l’art. Après plusieurs essais non concluants entre la peinture et le théâtre, ils décideront d’écrire des romans. Leur premier romans Germinie Lacerteux a été écrit en 1865. Il est inspiré de la vie de leur domestique Rose Malingre. Germinie est née dans une famille pauvre et très vite elle est partie vivre à Paris en tant que domestique. Tous les métiers qui lui auront été proposé finissent sur des échecs. Jusqu’à partir travailler chez Madame Varendeuil, une veuve. Germinie s’attachera beaucoup à elle. Un jour elle fera la rencontre de Jupillon, le fils de la crémière. Elle tombera amoureuse de lui et ils deviendront amant. Malheureusement Jupillon ne s’intéressa à elle que pour son argent et petit à petit Germinie se retrouvera criblée de dettes. Nous allons étudier un extrait du chapitre XV dont le sujet principal est Jupillon. En quoi l’apparence de Jupillon est en contradiction avec son caractère ? Premièrement nous allons découvrir le portrait de Jupillon. Deuxièmement nous verrons que le caractère de Jupillon reflète sa manière de vivre et de travailler. Dans ce premier paragraphe nous nous att...

« particulièrement lorsqu’il est en colère.

Il y a une répétition de l’adjectif mauvais pour accentuer la description.

Les frères Goncourt, l’ont comparé à une femme pour montrer qu’il a une emprise sur elles, mais est vu comme une demoiselle par les hommes.

Dans ce premier paragraphe, nous avons vu que les Frères Goncourt ont fait une description dure de Jupillon mais qui montre la réalité.

Il n’y a pas beaucoup de trait positif.

On remarque qu’ils n’ont pas décrits la bouche ni les yeux ce qui laisse une part d’ombre.

Il est montré comme une personne mauvaise ainsi que malveillante.

En faisant une description aussi cruelle, les Frères Goncourt incitent le lecteur à se méfier du personnage.

Maintenant, nous allons voir, que le caractère de Jupillon reflète sa manière de vivre et de travailler. Premièrement nous verrons une description vestimentaire et ensuite nous nous attaquerons au métier de Jupillon.

Nous pouvons voir ligne 15 « avec sa chemise blanche, sa petite cravate noire à la Colin, son pantalon serré sur les reins ».

On peut observer que Jupillon est bien habillé.

On remarque aucune descriptions de trou ou de tâche sur ces vêtements ce qui veut dire qu’il fait attention à lui, et est soucieux de son apparence.

Mais pour les frères Goncourt, le décrire propre et bien habillé peut servir à donner un genre à Jupillon.

Pour montrer qu’à l’extérieur il est élégant mais surement pas à l’intérieur.

Nous pouvons lire ligne 14 « il avait pris les dandinements, les prétentions de tenue, les grâces canailles de l’ouvrier regardé ».

On peut voir qu’il y a une métaphore avec « dandinements » Jupillon est comparé à un canard.

Dans cet extrait les Frères Goncourt montrent qu’il est prétentieux, le compare à un canard ce qui est péjoratif.

Ils nous incitent à comprendre qu’il aime se faire regarder.

Il y a aussi un oxymore entre grâce et canaille.

Deux mots, très différents l’un de l’autre, la grâce souvent comparé à celle d’une femme et canaille qui est assimilé à voyou.

Cette figure de style sert à attirer l’attention et la méfiance du lecteur sur le personnage.

A présent, nous allons voir le métier de Jupillon.

Nous pouvons observer ligne 10 « après deux ou trois essais d’apprentissage divers ».

Ce passage nous informe sur le fait qu’il n’est pas forcément très doué , qu’il a échoué plusieurs fois.

Mais il nous permet de voir que Jupillon ne baisse pas les bras et réessaye après des échecs.

On peut voir ligne 9 « son état de coupeur de gants ».

Il y a la une périphrase, ils utilisent état au lieu de métier.

On comprend donc que Jupillon coupe des gants, ce qui ne coïncide pas avec son style vestimentaire.

On a la confirmation ligne 11 « d’être un spectacle pour les passants ».

On voit que les Frères Goncourt le compare presque à une bête de foire cette comparaison est assez cruelle.

Mais finalement on comprend que Jupillon est à l’aise et presque content de cela notamment ligne 11 « des élégances de poseur ».

Dans ce deuxième paragraphe, on comprend que le caractère de Jupillon correspond à son style vestimentaire, il veut qu’on le regarde et même si ce n’est qu’un ouvrier il prend la peine de bien s’habiller.

Mais tout cela n’est qu’une apparence vu son comportement avec Germinie Que ce soit au travail ou ailleurs Jupillon aime bien se montrer et use de son charme pour le prouver. Nous pouvons donc conclure en disant que cet extrait est typique du naturalisme.

Il comporte trois descriptions et toutes sont le sujet de la même personne : Jupillon.

Il décrit aussi bien la vérité et tout ce qui est dit coïncidé avec la suite du livre.

Dans ce passage Jupillon est montré comme quelqu’un de mauvais, d’arrogant qui n’hésite pas à user de ces charmes pour se faire remarquer.

Les Fr è res Goncourt n’ont surement pas pris le point de vue de Germinie pour que le lecteur se fasse son propre avis sur le personnage.

Lucie DUTEIL. »

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