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GRIPARI Pierre : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/12/2018

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GRIPARI Pierre (1925-1990). Conteur, romancier, dramaturge, poète et journaliste, Pierre Gripari est né à Paris où il fit des études de lettres. Dans un entretien qu’il accorde à A. Paucard (Gripari mode d’emploi, 1985), l’écrivain fournit d’abondants renseignements sur lui-même, mais on trouvait déjà dans Pierrot-la-Lune (1963) le récit autobiographique, à la fois chaleureux et glacé, de sa jeunesse : années de khâgne, mort des parents, amitiés, petits métiers, bref passage au parti communiste et surtout découverte et affirmation de son homosexualité. Il s’engage pour trois ans (1946-1949) dans les troupes aéroportées. Ses positions d’« extrême droite » lui ferment la porte des maisons d'édition et de petits emplois assurent sa survie. Des hasards heureux lui permettront néanmoins de se consacrer au journalisme, mais surtout à la littérature, où il s’illustre par une production abondante et variée : contes satiriques et fantastiques pour adultes (Diable, Dieu et autres contes de menterie, 1965; Paraboles et Fariboles, 1980; la Rose réaliste, 1985), contes pour enfants (Contes de la rue Broca, 1967; Patrouille du conte, 1983), roman (la Vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard, 1968), poèmes en vers (le Solilesse, 1975), pièces de théâtre (Lieutenant Tenant, 1962; Café-théâtre, 1979), anthologie philosophique (l'Évangile du Rien, 1980), recueil d’histoires drôles (Du rire et de l'horreur, 1984), etc. Critique et Autocritique (1981) renseigne sur ses lectures favorites : Aymé, Kipling, Dickens, Hugo...

« le récit autobiographique, à la fois chaleureux et glacé, de sa jeunesse : années de khâgne, mort des parents, amitiés, petits métiers, bref passage au parti communiste et surtout découverte et affirmation de son homosexua­ lité.

li s'engage pour trois ans (1946-1949) dans les trou­ pes aéroportées.

Ses positions d'« extrême droite>> lui ferment la porte des maisons d'édition et de petits emplois assurent sa survie.

Des hasards heureux lui per­ mettront néanmoins de se consacrer au journalisme, mais surtout à la littérature, où il s'illustre par une production abondante et variée : contes satiriques et fantastiques pour adultes (Diable, Dieu et autres contes de menterie, 1965; Paraboles et Fariboles, 1980; la Rose réaliste, 1985), contes pour enfants (Contes de la rue Broca, 1967; Patrouille du conte, 1983), roman (la Vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard, 1968), poèmes en vers (le Solilesse, 1975), pièces de théâtre (Lieutenant Tenant, 1962; Café-théâtre, 1979), antholo­ gie philosophique (l'Évangile du Rien, 1980), recueil d'histoires drôles (Du rire et de l'horreur, 1984), etc.

Critique et Autocritique ( 1981) renseigne sur ses lectures favorites : Aymé, Kipling, Dickens, Hugo ...

Gripari a aussi publié Pièces mystiques et Pièces poétiques (1982), les Chants du nomade et, en prose, un roman intriguant, Moi, Mitounet joli ( 1982).

A contre-courant des modes, des messages et des théories, Gripari est un « singulier » de la littérature, qui explore avec voracité les chemins de l'imaginaire et du fantastique.

Il est d'abord un conteur : les situations bousculent les dates et les lieux, mêlent l'étrange et le cocasse, l'Histoire et le mythe personnel (Contes d'ailleurs et d'autre part, 1990).

Son point de vue de «martien», c'est celui d'un passionné des univers parallèles comme les décrit Fredric Brown.

Bon connaisseur des grands systèmes philosophiques et religieux, il esr en même temps un écrivain ironique, et qui se tient à 1' écart.

Quant à ses professions de foi « fascistes >>, il faut y voir le goOt de la provocation chez un homme à qui répugnaient la bonne conscience et les idées reçues, fussent-elles « démocratiques >>.

M.-P.

SCHMITI. »

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