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HENRI HEINE

Publié le 22/04/2012

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Le père de Henri Heine était peu habile en affaires, mais l'un de ses frères, installé à Hambourg, était devenu immensément riche. La fortune de cet oncle devint pour l'apprenti-dandy une source de rêves de puissance. Un amour malheureux pour la fille aînée du banquier-Crésus détermina toute la vie future du poète. Il s'était élancé vers la conquête de l'univers avec la fougue et les illusions d'un adolescent sensible et imaginatif. La poésie n'allait-elle pas lui ouvrir toutes les routes de la gloire et de la fortune ? La cousine hambourgeoise s'adonnait sans doute à la lecture des poètes, privilège aristocratique mais, comme toutes les filles de banquier, ne songeait qu'à épouser un homme riche, c'est-à-dire n'importe qui plutôt qu'un poète, fût-il beau et intelligent comme lui.

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« lui avait chantée, au lieu de se servir d'encre, elle l'écrivit avec son propre sang.

Mais le soi-disant romantisme de Heine a toujours tourné court.

Une pirouette, un attendrissement sur lui-même, un rire forcé, et pour finir un mot ironique lui donnant l'air de surmonter le sentiment toujours un peu banal qu'il est assez intelligent pour reconnaître comme tel.

Le père de Henri Heine était peu habile en affaires, mais l'un de ses frères, installé à Hambourg, était devenu immensément riche.

La fortune de cet oncle devint pour l'apprenti-dandy une source de rêves de puissance.

Un amour malheureux pour la fille aînée du banquier-Crésus détermina toute la vie future du poète.

Il s'était élancé vers la conquête de l'univers avec la fougue et les illusions d'un adolescent sensible et imaginatif.

La poésie n'allait-elle pas lui ouvrir toutes les routes de la gloire et de la fortune ? La cousine hambour­ geoise s'adonnait sans doute à la lecture des poètes, privilège aristocratique mais, comme toutes les filles de banquier, ne songeait qu'à épouser un homme riche, c'est-à-dire n'importe qui plutôt qu'un poète, fût-il beau et intelligent comme lui.

Il essaya d'abord, pour la conquérir, de devenir riche lui-même.

Tour à tour avocat et commerçant, le succès extraordinaire de son Buch der Lieder (Livre de Chansons), en 1827, lui fit abandonner ses projets de réussite fiml.ncière.

Dans ces poèmes, généralement assez courts, l'effusion sentimentale est niée par la pointe finale : un trait d'esprit, un jeu de mots ...

(Voltaire furieux de se découvrir la sensibilité de Jean-Jacques.) Heine peut ainsi passer pour l'ancêtre de la poésie de cabaret, si largement répandue de nos jours.

L'émancipé du ghetto de Dusseldorfa été mêlé de près aux mouvements politiques et sociaux de son siècle.

Enchanté de se laisser bercer par les illusions de son époque, Heine, comme nombre de ses contemporains, n'était pas trop mécontent de fermer les yeux devant la tragique réalité qu'elles recouvraient.

Il a côtoyé Karl Marx, mais il était saint-simonien et ses penchants le portaient plutôt vers Monsieur Guizot.

Un Français a appelé Heine « un romantique défroqué ».

On pourrait également le nommer « un révolutionnaire défroqué ».

La Révolution de Juillet fit battre son cœur.

N'était-elle pas le signal de la libération telle qu'il l'entendait? L'Allemagne, espérait-il, n'allait pas tarder à emboîter le pas à sa voisine.

La seule réaction allemande, à laquelle il assista lui-même à Hambourg, fut une émeute antisémite.

Il résolut de quitter sa ténébreuse patrie.

Henri Heine arriva le 3 mai 1831 à Paris.

Il s'y sentit très vite à son aise.

Il fréquenta Rossini, Berlioz, Liszt, Chopin.

Dans le salon de la princesse Belgiojoso, qui avait quitté l'Italie pour des raisons semblables à celles qui lui avaient fait quitter sa patrie, il fit la connaissance de Thiers, d'Alfred de Musset, de Théophile Gautier, de George Sand, d'Alexandre Dumas.

Lorsqu'on lui demande comment il se sent à Paris, il répond : « Comme un poisson dans l'eau, mieux : comme Heine à Paris.

» Il collabore à la. »

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