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héros romantique

Publié le 16/12/2012

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Le Lac De Alphonse de Lamartine Méditations poétiques Les Méditations poétiques est un recueil poétique regroupant 24 poèmes. Il a été publié en 1820 et le poème Le Lac en est le 10eme. Celui-ci a été écrit par Alphonse de Lamartine, un poète du 19ème siècle né en 1790 et mort en 1869. Les méditations poétiques reçoit un succès retentissant et il n'est pas exagéré de dire que ce livre est le premier recueil romantique de la littérature française, ce grâce à son originalité et sa nouveauté. On peut rappeler que le romantisme est un mouvement artistique mais à la fois politique. Le poète, qui parle à la première personne, évoque le souvenir de son amante perdue, qu'il appelle Elvire, et dans laquelle on s'accorde le plus souvent à reconnaître Julie Charles. Le recours au pseudonyme marque bien qu'il y a transposition des événements dans le monde imaginaire et poétique, indiquant clairement qu'il ne faut pas lire les Méditations comme un journal exactement fidèle à la réalité des faits. Le Lac fut directement inspiré par la rencontre avec Julie Charles sur les bords du lac du Bourget. Lamartine se souvient de la femme aimée, Julie Charles (ou Elvire). Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d'un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu'il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues, et notamment dans « Le Lac «. Le thème dominant est la hantise du temps qui passe et qui corrompt tout, le poète et sa bien-aimée, à laquelle il prête sa voix, supplient le temps, la forêt, les grottes, le lac lui-même, de préserver à jamais les instants de bonheur qu'ils sont en train de partager. C'est un poème emblématique de la méditation poétique. Ce poème est l'un des plus grands exemples du lyrisme romantique. Nous verrons donc dans une première partie comment le poème reflète l'obsession du temps, dans une deuxième partie le pouvoir le cette nature interlocutrice et enfin dans une troisième partie comment le poète laisse une trace grâce au pouvoir de la poésie. Dans le premier quatrain, le poète exprime son désir d'arrêter le temps qui fuit: le chiasme des vers 1 et 2 oppose les termes «toujours poussés «, « emportés sans retour «, et les termes « nouveaux rivages « et «nuit éternelle « Ces derniers sont deux constructions passives qui montrent l'impuissance de l'Homme face au temps, qui défile sans attendre l'Homme. Les deux premiers termes opposés sont, quant à eux, montrent l'ignorance de l'Homme face à son rôle dans l'univers, ce pour quoi il a été créé, sa raison d'être. Ce thème a souvent été abordé par les auteurs romantiques, la cohabitation impossible de l'homme et du monde qui l'entoure s'interrogeant toujours sur le « Qui suis-je ? Où vais-je ? D'où viens-je «. Dans les vers 3 et 4,le poète utilise une métaphore qui sera filée dans tout le poème, métaphore sur le temps, sur la vie comparée à un fleuve qui emporte les hommes ,« océan des â...

« Dans le premier quatrain, le poète exprime son désir d’arrêter le temps qui fuit: le chiasme des vers 1 et 2 oppose les termes «toujours poussés », « emportés sans retour », et les termes « nouveaux rivages » et «nuit éternelle » Ces derniers sont deux constructions passives qui montrent l’impuissance de l’Homme face au temps, qui défile sans attendre l’Homme.

Les deux premiers termes opposés sont, quant à eux, montrent l’ignorance de l’Homme face à son rôle dans l’univers, ce pour quoi il a été créé, sa raison d’être.

Ce thème a souvent été abordé par les auteurs romantiques, la cohabitation impossible de l’homme et du monde qui l’entoure s’interrogeant toujours sur le « Qui suis-je ? Où vais-je ? D’où viens-je ».

Dans les vers 3 et 4,le poète utilise une métaphore qui sera filée dans tout le poème, métaphore sur le temps, sur la vie comparée à un fleuve qui emporte les hommes ,« océan des âges ».

Il y a un effet de rupture vers 4, dans le rythme du quatrain , on passe d’alexandrins à hexasyllabes.

Ce choix est justifié par la volonté, de la part de Lamartine, de mettre fin à la fuite du temps.

Il y a aussi un effet de rupture dans l’expression « jeter l’ancre », où on l’on trouve un verbe violent qui montre son désir d’arrêter son navire avant que le fleuve ne le conduise à la mort.

La métaphore du temps assimilé à l'océan des âges donne en comparaison de la petitesse du lac, une impression d'immensité , d'infini.

Mais l'océan pour les romantiques a une connotation d'aventures, de dangers, de périls , de tempête qui englouti les hommes quel que soit leur âge.

On trouve également dans la prosopopée d’Elvire, dans les strophes 6 à 9 ,une métaphore filée de l’eauv22 « suspendez votre cours » ; v26 « Coulez, coulez » ; v30 «m’échappe » v35 « port, rive ».

Le rythme est vif : notamment dans les deux premières strophes, il y a absence de points et très peu de coupes.

De nombreux enjambements notamment en fin de strophe, comme dans les vers 22.23 ou encore v31.32, qui semblent précipiter le poème et rendent ainsi sensible pour le lecteur le temps qui passe trop vite. On remarque également les expressions "heure fugitive", "rapides délices" ou la phrase "le temps m’échappe et fuit" qui évoquent l’écoulement impitoyable du temps.

L’antithèse "ce temps qui les donna, ce temps qui les efface" suggère quant à elle la fugacité des moments de bonheur, qui disparaissent aussi vite qu’ils ont éclos.

En ce. »

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