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«Il n'y a pas de véritable éducation sans une part totalement inutile»

Publié le 07/12/2013

Extrait du document

Depuis l'époque des Lumières, la formation générale de l'esprit

a cédé le pas à l'apprentissage des connaissances utiles à l'entrée

dans un moule social. Or les disciplines littéraires, si elles ne sont

pas immédiatement utilisables, sont néanmoins nécessaires aux

jeunes et particulièrement à ceux voués à des métiers manuels.

D'ailleurs, la prétendue « utilité « des mathématiques n'est qu'une

légende pour toutes les professions qui se préoccupent essentiellement

du qualitatif. On doit donc rétablir un équilibre pour éviter

que la culture scientifique envahissante ne fasse endosser à nos

enfants l'uniforme d'un nouveau pédantisme.

« Questions : --------- .....

1.

Résumé (8 points).

Vous résumerez ce texte en 100 mots.

(Écart toléré: plus ou moins JO%.) Vous indiquerez sur votre copie le nombre de mots que vous aurez employés.

2 Vocabulaire (2 points).

Vous expliquerez les termes : -humaniste (1.

2-3) ; - aberrant (1.

11) ; - masses uniformisées (1.

37).

3.

Discussion (10 points).

Pensez-vous comme l'auteur qu'il n'y a pas de véritable éducation sans une part totalement inutile? GROUPE 1.

SOUS-GROUPEMENT B, BACCALAURÉAT, JUIN 1980: F, G, H.

DIFFICULTÉS...

CONSEILS...

PROPOSITIONS ...

À propos du résumé • Le texte n'est pas très difficile à résumer si l'on excepte deux expressions apparaissant dans le dernier paragraphe : - " le fétichisme des mathématiques » (1.

33) : l'importance démesurée qu'on leur accorde aujourd'hui ; - « Diafoirus ,, : allusion à la famille de médecins apparaissant dans Le malade imaginaire de Molière, caricature de savants pédants et inefficaces.

A propos de la discussion • La question posée (dès 1978 par M.

Tournier) est au cœur d'un débat très actuel sur les finalités de l'éducation.

Il est assez facile de se constituer une documentation sur ce thème.

On consultera les textes regroupés autour du thème de l'éducation dans l'Annabac Français 1988.

• La formule de Michel Tournier est volontairement provocatrice (au bon sens du terme, elle provoque la réflexion) : on devra donc s'interroger sur les vertus magiques du mot " utile » avant d'en venir à la question de l'utilité de l'éducation.. »

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