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INCIPITS AUTOBIOGRAPHIQUES

Publié le 29/01/2024

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« Texte 2 : Cavanna, écrivain français né en 1923 et décédé en 2006, auteur de « Les Ritals, paru en 1978.

Ce texte est l’avant- propos au livre proprement dit. Il faut que je vous prévienne.

Pour mes souvenirs, c’est un gosse qui parle.

Il a entre six et seize ans, ça dépend des fois.

Pas moins de six, pas plus de seize.

Des fois, il parle au présent, des fois au passé.

Des fois, il commence au présent et il finit au passé, et des fois l’inverse. C’est comme ça la mémoire, ça va, ça vient.

Ca rend pas la chose compliquée à lire, pas du tout, mais j’ai pensé qu’il valait mieux vous dire avant. C’est rien que du vrai.

Je veux dire, il n’y a rien d’inventé.

Ce gosse qui raconte, c’est moi quand j’étais gosse, avec mes exacts sentiments de ce temps-là.

Enfin, je crois.

Disons que c’est le gosse de ce temps-là, revécu par l’adulte d’aujourd’hui, et qui ressent tellement fort l’instant qu’il revit, qu’il ne peut pas imaginer l’avoir vécu autrement. 1.

Indique le nom de l’auteur, quel âge a-t-il au moment où le livre a été publié ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 2.

Qui est désigné par le pronom « je » et par le pronom « vous » dans la première phrase ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 3.

Quelle période de sa vie l’auteur va-t-il relater ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 4.

A quoi s’engage-t-il vis à vis du lecteur ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 5.

Quels sont les difficultés que peut rencontrer l’auteur quand il écrit ses souvenirs ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 6.

Quel est le registre de langue employé par Cavanna, pourquoi à ton avis ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Texte 3 : Julien Green, écrivain français né en 1900 et décédé en 1998, auteur de « Jeunes années, autobiographie I » paru en 1984. N'importe quoi… Ecrire n’importe quoi est peut être le meilleur moyen d’aborder les sujets qui comptent, d’aller au plus profond par le chemin les plus court ; On dira tout uniment ce qui passe parla tête, au gré du souvenir.

La mémoire nous livre tout en désordre, à tout moment du jour ; on imitera ce désordre ; il n'y aura pas d’itinéraire précis dans l’exploration de notre passé et c’est ainsi que je vois les choses aujourd’hui, 20 novembre 1959.

J’écris ceci vers la fin de l’après-midi.

Le soleil luit encore sur ma page et il me vient à l’esprit que mon premier souvenir est un souvenir de douleur physique ; on me soigne et j’ai mal.

Vient ensuite un souvenir plus heureux, je suis étendu sur les genoux de ma mère et je joue avec les rayons du soleil à travers les rideaux de la chambre.

Il me semble que c’est la chambre de mes parents mais je n’en suis pas certain ; ce qui domine dans ce souvenir, c’est la sensation de bonheur confus que j’éprouve à ce moment-là.

Nous habitions alors une maison basse au fond d’un jardin que fermaient des grilles.

Je crois bien qu’elle a été détruite il y a une dizaine d’années. 1. Indique le nom de l’auteur, quel âge a-t-il au moment de la publication ? 2.

Quels sujets l’auteur compte-t-il aborder dans son autobiographie ? Comment va-t-il les présenter ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 3.

Repère des mots ou des expressions qui indiquent des hésitations. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 4.

Repère les phrases qui se réfèrent au moment de l’écriture ( 1959) et celles qui se réfèrent à l’enfance de Julien Green. 5.

Pourquoi l’autre se lance-t-il dans l’écriture de ses souvenirs ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Texte 4 : "Mémoires d’une jeune fille rangée » ( paru en 1958) Biographie : Simone de Beauvoir, écrivain français née à Paris en 1908 et décédée en 1986 est une intellectuelle engagée dans la politique et la société. Je suis née à quatre heures du matin, le 09 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail.

Sur les photos de famille prises l’été suivant, on voit de jeunes dames en robes longues, aux chapeaux empanachés de plumes d’autruche, des messieurs coiffés de canotiers et de panamas qui sourient à un bébé : ce sont mes parents, mon grand-père, des.... »

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