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JULES VERNE

Publié le 05/02/2019

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verne

La grande idée de Verne, que Hetzel aide à mettre en forme et à préciser, est celle d’écrire le roman de la science, c’est-à-dire de remplacer le merveilleux des contes de fées par un autre, celui de l’humanité pensante et surtout savante. La science constitue dès lors l’épine dorsale de ces voyages extraordinaires dans les mondes connus et inconnus, dont la narration se poursuit pendant plus de quarante ans à un rythme régulier. Ses héros parcourent le monde, foulent des terres proches ou lointaines, explorent des régions peu ou pas connues : forêts vierges, grands lacs africains, calottes polaires et grands espaces. L’exploration se poursuit également dans d’autres directions, encore plus mystérieuses: fonds sous-marins, espaces infinis du cosmos, abîmes souterrains, qui sont autant de chefs-d’œuvre d’anticipation.

 

La science au service de l’imaginaire

 

Les données scientifiques dont Jules Verne fait grand usage dans la quasi-totalité de ses romans ne sont jamais figées ou ennuyeuses.

 

Elles sont, bien au contraire, systématiquement traduites en termes d’action, transformées en ces mille péripéties qui entravent ou facilitent les voyages de ses personnages et qui, bien sür, tiennent le lecteur en perpétuelle haleine. Ainsi, dans Voyage au centre de la Terre,

le romancier expose clairement les hypothèses formulées à son époque sur la constitution du globe, sur les ères géologiques et les animaux préhistoriques. Et il n’y a là rien de fastidieux ni de compliqué. Au contraire, au lieu d’exposer sèchement toutes ces données les unes après les autres, l’auteur les fait apparaître à leur heure, comme des aventures qui maintiennent le «suspense» du récit.

 

La technique est également omniprésente dans la production de l’écrivain. Là encore, Jules Verne invente peu, se contentant de faire intervenir des machines qui précèdent de peu la réalité. Il ne fait souvent qu’anticiper les résultats les plus avancés obtenus par un certain nombre de recherches de pointe. Cette capacité à intégrer l’information et à en extrapoler les applications ont donné, par exemple, l’étonnant Nautilus du capitaine Nemo, dans Vingt mille lieues sous les mers, le sous-marin silencieux dont la propulsion demeure un mystère.

 

Lorsqu’il meurt, le 24 mars 1905, l’auteur du Tour du monde en quatre-vingts jours laisse une œuvre que l’on peut sans exagération qualifier de monumentale. Voyages extrordinaires dans le temps comme dans l’espace, découvertes et périples intersidéraux, tous les itinéraires ont tenté cet écrivain que l’on a longtemps considéré comme un classique de la littérature enfantine uniquement.

verne

« Jules Verne public nouveau se constitue.

Il reçoit longuement Jules Verne et lui signe un contrat.

L'auteur se découvre enfin compris, aimé et soutenu.

Jusqu'à sa mort, Hetzel reste pour lui l'ami, mais aussi le conseiller sévère et irremplaçable.

Le succès vient immédiatement et le roman est traduit dans toutes les langues d'Europe.

La grande idée de Verne, que Hetzel aide à mettre en forme et à préciser, est celle d'écrire le roman de la science, c'est-à-dire de remplacer le merveilleux des contes de fées par un autre, celui de l'humanité pensante et surtout savante.

La science constitue dès lors l'épine dorsale de ces voyages extraordinaires dans les mondes connus et inconnus, dont la narration se pour­ suit pendant plus de quarante ans à un rythme régulier.

Ses héros parcourent le monde, foulent des terres proches ou lointaines, explorent des régions peu ou pas connues : forêts vierges, grands lacs africains, calottes polaires et grands espaces.

L'exploration se poursuit également dans d'autres directions, encore plus mysté­ rieuses: fonds sous-marins, espaces infinis du cosmos, abîmes souterrains, qui sont autant de chefs- d'œuvre d'anticipation.

La science au service de l'imaginaire Les données scientifiques dont Jules Verne fait grand usage dans la quasi -totalité de ses romans ne sont jamais figées ou ennuyeuses.

Elles sont, bien au contraire, systématiquement traduites en termes d'action, transformées en ces mille péripéties qui entravent ou facilitent les voyages de ses personnages et qui, bien sûr, tiennent le lecteur en per pétuelle haleine.

Ainsi, dans Voyage au centre de la Terr e, i Vingt mille lieues a sous les mers est à lui seul un concentré des ingrédients qui ont fait le succès de Veme: on y trouve un sous-marin à propulsion mystérieuse -nul besoin d'alimenter les moteurs -, un capitaine Nemo non moins énigmatique, une cité engloutie, des cannibales et des poulpes géants.

.......

Dans De la Terre à la Lune, Veme a réussi à camper quelques-uns de ses personnages les plus heureux: le solennel Barbicane, l'impétueux Nicholls, le joyeux Arden.

Plus que les autres ouvrages, ce roman est empreint d'un humour facile et agréable qui donne un sens de vérité à la folle aventure.

le romancier expose clairement les hypothèses formulées à son époque sur la constitution du globe, sur les ères géologiques et les animaux préhistoriques.

Et il n'y a là rien de fastidieux ni de compliqué.

Au contraire, au lieu d'exposer sèchement toutes ces données les unes après les autres, l'auteur les fait apparaître à leur heure, comme des aventures qui maintiennent le "suspense>> du récit.

La technique est également omniprésente dans la production de l'écrivain.

Là encore, Jules Verne invente peu, se contentant de faire intervenir des machines qui précèdent de peu la réalité.

Il ne fait souvent qu'anticiper les résultats les plus avancés obtenus par un certain nombre de recherches de pointe.

Cette capacité à intégrer l'information et à en extrapoler les applications ont donné, par exemple, l'étonnant Nautilus du capitaine Nemo, dans Vingt mille lieues sous les mers, le sous-marin silencieux dont la propulsion demeure un mystère.

Lorsqu'il meurt, le 24 mars 1905, l'auteur du Tour du monde en quatre-vingts jours laisse une œuvre que l'on peut sans exagération qualifier de monumentale.

Voyages extrordinaires dans le temps comme dans l'espace, découvertes et périples intersidéraux, tous les itinéraires ont '* tenté cet écrivain que l'on a longtemps consi­ :s déré comme un classique de la littérature enfan­ � z tine uniquement.

.f2!!l De nos jours, presque un siècle après sa mort, Jules Verne est redécouvert, enfin considéré � comme un écrivain lisible par tous.

1863 Cinq semaines en ballon 1864 Aventures du capitaine Hatteras Voyage au centre de la Terre 1865 De la Te"e à la Lune 1867-1868 Les enfants du capitaine Grant 1870 Autour de la Lune Vingt mille lieues sous les mers 1873 Le tour du monde en qualreiJingts jours 1874 L'Tie mystérieuse LI! DoCieur (M. »

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