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La bruyere

Publié le 03/12/2012

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1. Le « moi « imminent 2. Moraliste Amer . Moraliste de c½ur 1. Théâtre du monde 2. Les sentiments . La philosophie, l’arme de l’homme 1. Une société figée 2. L’ambition d’un sage Jean de La Bruyère né en 1645, est connu comme étant un des moralistes du XVIIe siècle observe et juge le comportement de la nature humaine selon des critères, des principes qui lui permettent soit d’en faire l’éloge, soit de le blâmer. De ce fait, on a pour habitude de citer des écrivains notamment du XVIIe siècle comme Pascal, La Rochefoucauld qui traitent des sujets moraux dans une forme brève : maximes, pensées. Son principal ouvrage, Les Caractères (1688), se donne comme objectif d’amener son lecteur au miroir de lui même. Nous étudierons le sujet suivant : « Si le philosophe et le moraliste cherchent a se délivrer des sortilèges des apparences, pourtant le moraliste n’est il pas un imposteur, qui s’enchante brillamment des apparences qu’il dénonce ? «. L’intention dominante de cette citation paraît être d’instruire un procès contre le moraliste ; c’est ce que nous montrerons d’abord. Nous analyserons ensuite le moraliste de c½ur et comment la philosophie sert d’arme à l’homme face à la société. La Bruyère se donne comme objectif de confronter ses principes de jugements à un univers clos et spécifique : celui du pouvoir. Nous étudierions ce que le moraliste dénonce, mais que dénonce-t-il exactement comme apparence, le fait d’être dans le pouvoir ? La définition du moraliste dans le dictionnaire de Furetière est : «Auteur qui décrit les m½urs de son temps«. Les grands moralistes de l’époque sont La Bruyère et La Rochefoucauld, et l'écriture en éclat leur est propre. L’obstination chez les moralistes est de peindre les hommes, comme ils le sont, avec leurs caractères, afin de les amener à corriger eux même leurs défauts. Or, chaque défaut est unique et les personnages dont La Bruyère dresse le portrait possèdent un seul et unique défaut. D’après l'affirmation de La Bruyère dans Le discours sur Théophraste, chaque remarque ou paragraphe (chez La Bruyère), maxime (chez La Rochefoucauld), pensée (chez Pascal) a une intention didactique. Dès lors, la séparation entre les remarques peut symboliser la réflexion du lecteur. Le moraliste serait-il alors un donneur de leçon ou un simple penseur ? Pour La Bruyère, 
le moraliste peut se consoler par son « mérite personnel «, même si celui-ci n'est que peu reconnu. Il cède alors à la tentation du retr...
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« jugements à un univers clos et spécifique : celui du pouvoir.

Nous étudierions ce que le moraliste dénonce, mais que dénonce-t-il exactement comme apparence, le fait d'être dans le pouvoir ? La définition du moraliste dans le dictionnaire de Furetière est : «Auteur qui décrit les m½urs de son temps». Les grands moralistes de l'époque sont La Bruyère et La Rochefoucauld, et l'écriture en éclat leur est propre. L'obstination chez les moralistes est de peindre les hommes, comme ils le sont, avec leurs caractères, afin de les amener à corriger eux même leurs défauts.

Or, chaque défaut est unique et les personnages dont La Bruyère dresse le portrait possèdent un seul et unique défaut.

D'après l'affirmation de La Bruyère dans Le discours sur Théophraste, chaque remarque ou paragraphe (chez La Bruyère), maxime (chez La Rochefoucauld), pensée (chez Pascal) a une intention didactique.

Dès lors, la séparation entre les remarques peut symboliser la réflexion du lecteur.

Le moraliste serait-il alors un donneur de leçon ou un simple penseur ? Pour La Bruyère, 
le moraliste peut se consoler par son « mérite personnel », même si celui-ci n'est que peu reconnu.

Il cède alors à la tentation du retrait, de la fuite, le moraliste serait donc un lâche.

La Bruyère se retrouve lui-même proche d'Héraclite dans la citation suivante « il faut étudier soi même et tout apprendre par soi-même.

»
 La Bruyère méconnait l'égotisme et le culte du moi.

Le moi ne se suffis pas à lui-même. Celui-ci est un laïc, mais en même temps un chrétien imprégné de jansénisme, il est d'un pessimisme mondain radical : quoi qu'en dise sa préface, il ne croit pas que l'homme soit perfectible : il est de plus en plus en retrait et solitaire.

L'homme en fait, pour La Bruyère consiste à être seul.

Il reprend dès lors presque mot pour mot le fragment 139 de Pascal dans sa remarque.
 La Bruyère n'est pas un « fixiste » fanatique : il reconnaît volontiers le caractère mouvant du « moi », la part d'énigme en l'homme.

Ainsi, Théodote (De la Cour, 61), est-il dévot ou courtisan ? Il n'en sait rien lui-même ; quant à Straton (De la Cour, 96), c'est un « caractère équivoque, mêlé ; une énigme, une question presque indécise ».

Il s'achève par celui de Théodas, un homme double, « Comment le fixer, cet homme inquiet, léger, inconstant, qui change de mille et mille figures ? » (De la Mode, 19). Il serait faux pourtant de dire, que La Bruyère « détruit la notion même de caractère ».

Si l'homme apparaît parfois comme une énigme, c'est parce qu'il est inconstant, voire inconsistant.

Et il s'agit, dans ce cas, presque toujours du Courtisan, de l'homme du paraître, donc l'essence consiste précisément dans ce creux, ce vide,. »

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