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La Bruyère, les Caractères (étude littéraire)

Publié le 13/05/2022

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« La Bruyère, les Caractères Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater.

Quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies.

Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur : « Je n’avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d’original : je l’ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour ; revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstances.

» Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée, lorsqu’un des conviés lui dit : « C’est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive de son ambassade.

» INTRO - La Bruyère : écrivain moraliste (1645-1696) Traducteur →Théophraste, disciple d’Aristote comme tt le monde à cette époque : monarchiste & chrétien -Les Caractères : son principal ouvrage : 1688, succès à la cour → ajout de chapitres 1120 « remarques » = articles L’œuvre est majoritairement composée de portrait.

Derrière un nom fictif cache une Personne réelle = portrait à clef  L’individu, la société, morale, religion, conversation (= art à cette époque) -L’extrait : Portrait d’Arrias Se trouve ds les chap.

« De la société et de la conversation » En latin « de » = à propos de ici, relations sociales Arrias est le type du hâbleur, du causeur perverti et vaniteux (du latin vanus = VIDE) I.

UN PERSONNAGE SUFFISANT (= à la limite de l’arrogance) er  Ds les 1 l., A .

est vu à partir de son propre pt de vu /// pt de vue du narrateur  IRONIE : A .→ allure triomphale (rep de « tout » ds la première phrase) /// Narrateur: «il veut le persuader ainsi» «il se donne pr tel» → restriction ironique  Opposition entre les apparences et la réalité  Phrases longues + accumulation de vb → à l’image du discours d’Arrias Répétition du sujet « il » → centralité du personnage ds la conversation  Vulgarité : A.

ne s’organise pas dans son discours, parle, parle = pas de rhétorique  On le contredit → colère (« l’interrupteur » = on a osé °o° ! + style direct + amplification de la phrase + accumulation de « que » (justification) = martèlement) « Circonstances » : tout ce qu’il s’y passe : Impossible : les ambassadeurs st tenus au secret  Arrias n’est pas crédible, veut faire croire qu’il sait tout  A .

rompt avec la civilité de l’honnête homme (= qui est bien éduqué et sait se tenir en Société). »

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