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La Curée Objet d’étude : La littérature d’idées du XIX è au XXI è siècle.

Publié le 07/11/2023

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« La Curée Objet d’étude : La littérature d’idées du XIX è au XXI è siècle. ->"La Curée" est un roman écrit par Émile Zola, publié pour la première fois en 1871.

Il s'agit d'un roman naturaliste, qui cherche à décrire de manière réaliste la société parisienne sous le Second Empire, avec ses intrigues politiques, sa corruption et sa décadence.

Zola utilise une écriture précise et détaillée pour décrire les aspects les plus sombres et les plus dérangeants de la nature humaine, offrant une vision impitoyable de la quête de pouvoir et de richesse.

Le titre "La Curée" fait référence à la partie de la proie qui est réservée aux chiens après une chasse à courre, symbolisant la manière dont les personnages du roman se disputent les richesses et les privilèges de la société parisienne, au détriment de leur propre moralité et de leur intégrité. ->Émile Zola était un écrivain français né en 1840.

Il est considéré comme l'un des fondateurs du mouvement littéraire naturaliste, qui cherchait à représenter la réalité telle qu'elle est, sans embellissement ni idéalisation.

Zola a écrit de nombreux romans qui explorent les aspects les plus sombres et les plus dérangeants de la société française de son époque.

Il a également été un défenseur important de la justice et de la vérité lors de l'affaire Dreyfus dans les années 1890. Comme mentionné précédemment, "La Curée" fait partie du mouvement littéraire naturaliste, qui a émergé en France dans les années 1860.

Les naturalistes cherchaient à créer des œuvres réalistes, qui reflétaient la vie quotidienne et les comportements humains tels qu'ils étaient réellement, sans cacher les aspects les plus sombres et les plus cruels de la nature humaine. Les naturalistes ont été influencés par les travaux de Darwin sur l'évolution et par la méthode scientifique. "La Curée" se déroule sous le Second Empire, qui était le régime politique en place en France de 1852 à 1870.

Ce régime était autoritaire et conservateur, dirigé par l'empereur Napoléon III.

Sous le Second Empire, la France a connu une modernisation rapide, avec la construction de nouveaux bâtiments et de nouvelles infrastructures.

Cependant, ce régime était également marqué par la corruption et les inégalités sociales. ->Le roman suit la vie d'Eugène Rougon et d'Aristide Saccard, deux hommes qui cherchent à réussir dans la haute société parisienne sous le Second Empire.

Ils utilisent des méthodes illégales et immorales pour réussir, mais leur quête de pouvoir et de richesse les consume.

Renée, la belle et jeune épouse de Saccard, est présentée comme une femme égoïste et froide, obsédée par ses propres désirs.

Le roman se termine par la chute financière de Saccard, qui est forcé de fuir Paris pour échapper à la prison, et par la perte de tout ce qu'Eugène avait gagné.

"La Curée" est une critique impitoyable de la société parisienne de l'époque, soulignant les conséquences désastreuses de la cupidité et de la corruption. Personnages : Angèle Rougon-Saccard, Aristide Rougon (appelé Saccard), Clotilde Rougon-Saccard, Eugène Rougon, Larsonneau, Louise de Mareuil, Maxime Rougon-Saccard, Pascal, Renée Saccard, Sidonie Rougon-Saccard et Worms. Impressions et émotions au cours de la lecture : Le livre est vraiment bien construit.

Si les changements d'époque m'avaient un peu déboussolée dans la fortune des Rougon, ici j'ai beaucoup aimé le fait qu'on commence à raconter l'histoire au milieu si j'ose dire.

Cela permet de placer les enjeux, notamment au niveau de la romance incestueuse, puis de voir comment on en est arrivé là et offrir ensuite une conclusion à cette histoire. Alors tout ça est forcément tragique, mais tout le corps du roman, entre l’ascension d'Aristide grâce à quelques « magouilles » et un bon mariage, Paris qui se fait critiquer et la romance impossible, Zola arrive vraiment à son but.

Il réussit parfaitement à critiquer le second Empire, et à donner vie à cette époque qu'il n'aime pas.

C'est un livre qui se savoure.

Et si je n'ai pas nécessairement été subjugué par la beauté de la langue, le plaisir de la lecture est là, puisqu'il y a tout...

l'amour, le drame et surtout le tragique. ->Mon passage préféré est la scène de la chasse à courre, qui donne son titre au roman.

Ce passage décrit de manière très réaliste et brutale la violence et l'effervescence de la chasse à courre, qui symbolise la quête effrénée de richesse et de pouvoir des personnages principaux.

Les chiens qui déchirent leur proie et se battent entre eux évoquent la violence et la rivalité entre les personnages, tandis que les cavaliers qui passent comme un ouragan représentent leur ambition et leur détermination à atteindre leurs objectifs, quel qu'en soit le coût. Ce passage est une métaphore de la quête effrénée de richesse et de pouvoir des personnages principaux, qui se livrent à une véritable curée pour obtenir ce qu'ils désirent, au mépris de leur moralité. -> J’ai été particulièrement marquée par la phrase "Le mal, ce devrait être quelque chose d'exquis, mon cher...".

Elle est prononcée par le personnage d'Aristide Rougon dans le chapitre 5 du livre d'Émile Zola.

Plus précisément, cette phrase apparaît dans la première partie du chapitre, lors d'une conversation entre Aristide Rougon et son ami Georges Saccard. Dans ce passage, Aristide Rougon expose sa vision du monde en soulignant que le mal est souvent associé à l'idée de laideur ou de vulgarité, alors qu'en réalité, il pourrait être quelque chose de raffiné et de subtil.

Cette vision du mal est en phase avec l'éthique du personnage, qui cherche à satisfaire ses désirs et à atteindre le pouvoir en usant de tous les moyens nécessaires, y compris les plus immoraux. ->avis : Le style d’écriture de Zola est très spécifique.

Zola dresse pourtant un portrait tout à fait réaliste d’une époque et d'une catégorie sociale, j'avoue n’avoir pas réellement réussi à m’entrainer dans cette histoire.

J'ai simplement eu l'impression d'être un spectateur qui assistait à un travail d'horloger auquel il n'est pas vraiment convié.

Plutôt bien fait, mais finalement peu stimulant pour le lecteur.

Mais ce n’est l’avis que d’une simple lectrice. "La Curée" reste tout de même un roman fascinant qui offre une plongée sombre et dérangeante dans le monde corrompu et cruel de la politique et de la société parisienne du Second Empire..... »

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